Ennemis
Insectes
Materiel
Divers
Accessoires

C
i-dessous des bournas, nom donné aux ruches avant l'apparition des
cadres mobiles.

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 Automne
2005
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25
mai 2006
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10
juin 2006
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 En paille de seigle avec liens en ronce ou en noisetier
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Avec une calotte qui est l'ancêtre de la hausse
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 Construction des rayons dans une ruche en paille
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Construit dans un tronc d'arbre
évidé
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deux semaines
séparent ces deux photos
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Ruche Dadant à hausse avec toit chalet
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 Ruche Dadant à
hausse avec toit plat dite pastorale
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Intérieur d'une ruche à cadres mobiles
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Construction dans dans une caisse en guise de ruche
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ma ruchette
vitrée 1cadre
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très beau cadre de hausse garni de miel
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colonie sauvage sur une branche de châtaignier à 5 mètres
de haut
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colonie sauvage
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Mes ruches: Poids:
Corps de ruche seul vide = 5,6 kg
Plateau bois petite aération = 2,7 kg Plateau bois aération total = 2,2 kg
Toit avec tôle = 4 kg 1 cadre ciré = 0,270 kg Ce qui donne:
15 kg de ruche + environ 3 kg de cire de construction des abeilles +minimum 3 kg d'abeilles + 15 kg de
provisions = 36 kg pour hiverner, ne pas descendre en dessous.
Ruchette 6 cadres vide = 6,5 kg leur construction.
Pour moi, le plaisir que j'avais à pratiquer l'apiculture ne concernait
pas uniquement l'insecte, mais aussi la fabrication des ruches et
éventuellement la construction d'un matériel qui réponde
bien à mes attentes, ce qui, je l'admets, peut-être
très personnel.
Pour ce qui est du bois utilisé, je partais d'un arbre, l'épicéa (un résineux
qui, petit, sert de sapin de Noël). Je l'abattais, le sciais
en planches, le stockais au grenier, bien au sec, chaque planche
séparée de la suivante par un liteau, de manière
à laisser passer l'air pour le séchage.
L'hiver, je travaillais les planches et construisais: corps de ruche, hausses,
fonds, toits, ruchettes, une réserve des différentes
parties de cadre. Je n'oublierai pas la bonne odeur de résine
que cela apportait dans mon atelier.
Comme guide de fabrication je me suis référé au livre de G Grollier, "fabrication
des ruches" et des plans de ruches et ruchettes Dadant-Blatt
(édition 1986) du syndicat des apiculteurs du Puy de Dôme,
Boyer Marc et AndréJF.
Il est impératif de respecter avec beaucoup de rigueur toutes les cotes, afin de ne pas avoir de déboires
par la suite.
Une ruche se compose: d'un fond, d'un corps (pour la colonie), d'une hausse
(pour l'apiculteur), d'un toit. A l'intérieur, pour le modèle Dadant, des cadres de corps, des cadres de
hausse. Pour le modèle Langstroth, le corps et la hausse
étant identiques, il n'y a qu'un modèle de cadres.
D'après mes expériences, je dirais à celui qui voudrait faire
ses débuts de bien choisir son modèle et de ne pas
en changer, cela entraîne trop de difficultés.
Pour choisir? Savoir si l'on travaillera seul ou à deux (question
de poids et d'encombrement). Définir si le rucher sera fixe
ou si l'on envisage de transhumer (déplacer les colonies
en fonction des floraisons): ceci pour le poids, l'encombrement
et la forme du toit.
Si je devais recommencer, je choisirais, pour un rucher fixe, le modèle Langstroth conduit sur deux
éléments: la colonie a beaucoup de place pour la ponte
et pour ses réserves ce qui favorise les fortes populations,
donc bonne récolte. L'été, on ajoute un troisième
élément pour la récolte de l'apiculteur. En
prenant soin d'effectuer une rotation des éléments,
on a constamment des cadres avec de la belle cire. Pour un modeste
amateur, ce modèle facilite le renouvellement des reines
sans avoir recours à l'élevage artificiel.
Avec l'intention de transhumer, sans hésiter, j'opterais pour le
modèle Dadant dix cadres toit plat. Depuis
l'apparition de varroas, la ruche Dadant est plus pratique pour
les traitements car elle n'a qu'un seul corps.
Pour imprimer : sélectionnez le cadre et faites - fichier – imprimer
– sélection.
Construction d’une ruche Dadant 10 cadres.
Les
dimentions que je donnes sont ceux de la Dadant
blatt. La Dadant congrés est celle qui
est la plus répandu, seul les largeurs intérieur
et extérieur change Pour la congrés
largeur intérieur 383 mm et extérieur
431 mm Si dans le commerce vous achetez des toits
vous risquez fort d'avoir des difficultées
pour les emboiter, pour les fonds ils seront
plus étroit. Sinon les abeilles construisent
les cadres de rives plus épais. Pour
une ruchette 6 cadres largeur intérieur =
231mm
Toutes les dimensions sont données en millimètres.
Il est important de n’avoir
qu’un modèle de ruches
et qu’elles soient toutes aux mêmes dimensions. Bien respecter les dimensions extérieures ainsi
que celles des cadres.
Pour la construction j’utilise des planches de résineux de 27 mm qui après dégauchissage
et rabotage sont ramenées à 24 mm , en sapin ou épicéa
qui, lui, est plus léger. L’épaisseur de 24 mm permet
d’utiliser les chutes pour construire des éléments
de cadres, ainsi on retrouve ces 24 mm partout dans la ruche. Le
traitement extérieur du bois de la ruche se fait au carbonyle
(environ 5 € le litre) ou une peinture microporeuse, l’intérieur est l’affaire des abeilles.
Vous pouvez utiliser aussi cette autre méthode:
Protection permettant au bois de mieux résister dans le temps, de garder ses
ruches en bon état.
Mélanger 50% d'huile de lin et de 50% d'essence de térébenthine.
Pour le trempage utiliser un bac qui autorise la trempette de toutes les faces
de votre modèle de ruche.
Il faut pouvoir y verser facilement 10 litres du mélange.
Je préfère n'en mettre que 15mm de façon à ne pas
imbiber la partie intérieur de la ruche ou
de la hausse que je laisse aux abeilles le soins
de traiter à leur guise.
Faire ceci dans un local bien aéré ou mieux dehors car l'odeur de l'essence de
térébenthine est très prenante.
Il est préférable d'utiliser des gants.
Tremper chaque côté de la ruche dans le mélange. Compter 1/4
d'heure par côté,
pour que le produit pénètre bien dans le bois.
Pour l'apiculteur l'important ce sont les cotes extérieur
qui comptent. Le corps :
deux grands côtés
de 500 x 310 x 24 qui supporteront les poignées métal
(environ 1,90 €) et seront cloués (clous de 70) ou vissés
sur les petits côtés (j’utilise des vis cécatre
de 4,5 x 50 ce sont les moins chères, environ 2,30 €). Deux petits côtés
de 383 x 310 x 24 qui auront en haut un épaulement de 16 x 12
, celui-ci sera équipé d’une crémaillère
(environ 0,27 € pièce) pour le support et l’écartement
des cadres. En bas une rangée de crampillons ou une bande
inter cadres (environ 0,42 €) (pour elle il faut un trait de scie
de 3 mm de large et de 4mm de profondeur), uniquement sur la face
arrière; à l’avant, elle gênerait le passage des
abeilles. Sur la face avant extérieure on fixera la porte
de 375 mm par deux pitons fermés. La hausse :
deux grands côtés
de 500 x 170 x 24 qui supporteront les poignées et seront cloués
(clous de 70) ou vissés sur les petits côtés. Deux petits côtés
de 383 x 170 x 24 qui auront, en haut, un épaulement de 16 x 12
, celui-ci sera équipé d’une crémaillère
(environ 0,27 € pièce) pour le support et l’écartement
des cadres. En bas une rangée de crampillons ou une bande
inter cadres (environ 0,42 €), uniquement sur la face arrière
: sur la face avant, elle gênerait le passage des abeilles. Crémaillère :
Poser les crémaillères de façon que les encoches prévues pour la suspension
des cadres par pointes ne soient pas bouchées par le bois,
le creux plat doit dépasser de deux millimètres, la
clouer avec des clous acier bleu de 15 de longueur. Plateau de vol :
C’est l’élément que je trouve le plus difficile à construire. La façon
la plus simple : il faut un panneau de 560 x 431 x 24 percé
dans la partie arrière d’un trou rectangulaire de 350 x 150
pour l’aération (indispensable
) celui-ci sera recouvert d’une grille à mailles de 3 mm. De
4 liteaux de 560 x 24 x 15 et de 2 de 383 x 24 x 15 le tout assemblé
par 11 vis à bois bichromatées de 4 x 50 têtes
fraisées (j’utilise des vis cécatre de 4 x 50 ce sont
les moins chères, environ 1,85 €). De
deux petits tasseaux
de 50 x 24 x 15 à mettre de chaque côté de la porte sous
le corps de ruche afin de parfaire la fermeture de celle-ci, les
fixer avec deux petits clous tête home de 40.
Astuce
pour les maniaques. Avant de fixer les liteaux, faire une petite gorge de 12 x 2 pour loger la grille
afin qu’elle affleure la surface intérieure. Je signale qu’il
existe de la grille genre métal déployé à
mailles de 3 mm qui a l’avantage de ne pas avoir des mailles qui
s’agrandissent et ainsi laisser passer les abeilles. Plateau
de vol à aération totale: Pour les fonds à aération totale, je précise
que la grille appropriée coûte environ
27 euros le mètre carré, ce qui fait
environ 7 euros pour un fond. On trouve des fonds
en plastique
avec la porte pour environ 10 euros! (ils donnent
de bons résultats dans la lutte contre les varroas). Construction
du plateau à aération totale:
Grille inox
à mailles de 3 mm 395 x 470 mm. 2 tasseaux
de 60 x 24 x 15 pour réduction de l'entrée. 1
plaque de tôle blanche, émail ou laque,
découpée dans un habillage de lave
linge ou de cuisinière de 450 x 400 mm pour
recevoir la chute des varroas et éventuellement
réduire l'aération. 1 renfort de
grille de 385 x 15 x 20 mm à mettre au centre
et juste dessous la grille. Je fixe la grille
avec des petits crampillons, ceux qui servaient
au montage des fils dans les cadres. Dans les
magasins d’apiculture on trouve des plateaux à aération
totale, tout montés pour environ 16 €. 2005
après deux ans d’utilisation je ne trouve
pas de critiques à faire, les abeilles semblent
bien s’adapter. Une colonie sauvage dans un tronc
d’arbre creux ou dans une cheminée ne sort
pas ses déchets, les ouvrières laissent
tout tomber dans le fond de la cavité, elles
font de même dans les ruches à aération
totale, ainsi l’intérieur est toujours très
propre, plus besoin de changer ou de nettoyer les
plateaux à la première visite de chaque
année. Sur mes socles, entre les deux
cotés du plateau (toute la surface de la
grille), je glisse une plaque de tôle émaillée
blanche (découpée dans les parois
de machine à laver ou de cuisinière)
ce qui facilite la lecture des débris.Les
déchets produits par une colonie sont importants,
je les visite toutes les deux à trois semaines
et les examine à la loupe, c’est surprenant,
varroas, papillons et larves de teigne morts, déchiquetés
ou englués dans la graisse etc.J’enduis les
plaques au pinceau avec de la graisse à traire,
je racle les débris dans un seau, ensuite
je les brûle, ne pas jeter dans le rucher
pour raisons sanitaires, à chaque fois je
lave les plaques avec un détergent contenant
de la javel, les sèche, puis les graisse
à nouveau. En juillet et août je
retire les plaques pour une bonne ventilation. L’hiver
je pose sur chaque tôle une plaque de (dépron)
cinq millimètres de même taille pour
réduire l’air et isoler un peu.
La porte :
Veiller à n'avoir qu'un modèle, un maître mot: standard. Une
seule m'a plu, 375 mm de large (environ 0,70 €) avec deux lumières
verticales pour la fixation par deux pitons fermés. Ne jamais
bloquer la porte relevée en position retournée; en
cas de glissement, les abeilles seraient prisonnières. Fixe-éléments :
simples et efficaces (environ 0,64 € pièce livré avec
les trois vis ), il en faut trois par élément, un
de chaque côté et un derrière,
Le toit :
Pour les côtés, j’utilise du chêne ou du châtaignier qui sont plus lourds
donc un toit plus stable et plus résistant aux intempéries.
Deux grands côtés de 550 x 70 x 15 qui seront cloués
sur les deux petits côtés de 460 x 70 x15. Sur ce cadre
clouer un panneau de 550 x 490 en contreplaqué de 10 mm,
recouvrir d’une tôle en aluminium de 4/10 qui sera rabattue
de 50 mm de chaque côté et fixée par des petits
clous ou des agrafes de 6 mm. Pour l’isoler je garnis l’intérieur
d’une plaque de polystyrène extrudé de 520 x 460 x
20 elle doit entrer un peu juste, je la fixe avec cinq plots de
silicone, existe en plaques de 120 x 60 x20 à environ 3,80
€ dans le commerce de matériaux de construction. Astuce
:
Avant de mettre la plaque d’isolant saupoudrer l’intérieur avec de la fleur de souffre,
elle évitera que les fourmis s’installent dans le toit. Montage
de la cire sur les cadre. Fil
étamé le moins cher le moins solide
mais on soude avec un chargeur de batterie ce qui
est plus rapide. Fil inox plus cher plus
solide soude trés difficilement avec un chargeur
de batterie, fil mauvais conducteur, mais se soude
trés bien avec un éperon élestrique. Dans
tous les cas faire reposer le montage sur une planche
aux dimentions intérieur du cadre. Souder
la feuille des deux cotés sur la tête
du cadre avec la burette.
Cadre de corps :
Au montage faire très attention à l’équerrage et au gauche,
deux défauts qui rendent par la suite le travail au rucher
très désagréable. Pour cela : Astuce
:
je fixe sur un plateau de contreplaqué ou d’aggloméré une
règle devant moi puis une autre sur la gauche bien d’équerre,
laisser entre les deux un espace pour le passage de l’épaulement
de la tête du cadre. Ensuite, avec un pistolet à colle,
j’assemble le côté et la tête sur ce gabarit,
la colle refroidissant très vite, je peux clouer de suite et
ainsi j’ai des cadres impeccables. Les éléments d'un cadre de corps: Une tête
de 418 x 24 x 18 ayant de chaque côté un épaulement de 26 x 9
et au centre de la partie inférieure sur toute la longueur
une rainure de 3 x 3 qui servira à fixer la feuille de cire
gaufrée. Deux côtés
de 418 x 24 x 8 (sans noeud ). Un bas
carré de 418 x 13 x 13 .
Perçage des côtés : 4 trous bien alignés pour le passage des fils ce qui facilite le soudage de la feuille
de cire. Astuce
:
munir les trous d’œillets ce qui évite au fil de s’incruster dans le bois et de se
détendre. Sur un des côtés je double à
quelques mm le premier et le dernier trous pour passer mon fil
afin de l’enrouler sur lui-même à l’intérieur
du cadre, cela évite au couteau, lorsque l’on désopercule,
de rencontrer du métal, c’est bon pour son tranchant. Astuce
:
Afin de mettre toujours les cadres dans le même sens dans la ruche lors des manipulations,
faire une marque avec un crayon épais sur une extrémité
des têtes, et prendre l’habitude de toujours la mettre du
même côté dans les ruches. Les éléments d'un cadre de hausse:
même tête que ceux du corps, Deux côtés
de 151 x 24 x 8 (sans noeud ). Un bas de 418 x 24 x 8.
Perçage des côtés : 2 trous pour le passage des fils. Couvre-cadre :
j’utilise de préférence de la toile de jute qui a l’avantage de ne pas craquer à l’enlèvement, sauf si je dois donner du candi,
là, j’utilise un couvre-cadre en isorel avec un trou central.
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Ruches en paille:
J’avais 13 ans et pendant les veillées d’hiver j’ai construit ma première ruche
en paille, le modèle le plus simple. Les matériaux.
Pour cela il faut: De la paille de seigle
, celui semé au printemps était préférable, les tiges sont plus fines.
La récolte devait se faire à la faucille pour ne pas
casser les tiges. Après récolte et séchage,
il fallait enlever les épis et toutes les herbes étrangères
« adventives ». Des liens
pour assembler les torons:
Ceux-ci étaient de préférence en côtes de ronce, plus résistant (pouvaient être
remplacés par des côtes de noisetier, les mêmes
étaient utilisées pour la fabrication des paniers).
Pour la ronce, il fallait choisir les lianes les plus longues et
les moins branchues. La tige étant à 5 facettes (pentagonale),
avec un couteau bien aiguisé les séparer pour obtenir
5 lanières ; avec la lame du couteau chacune était
raclées, pour enlever côté intérieur
la
« moelle », partie spongieuse, pour avoir un lien d’environ 5 à 7 mm de large et de 1mm d’épaisseur.
Les outils au nombre de deux: 1)
Une cheville plate et effilée en bois très dur (buis, houx, chêne)
pour faire l’avant trou dans le toron supérieur pour y passer
le lien qui enserrait le toron en cours. 2)
Un anneau de fer ou de laiton d’un diamètre de 22 à 25 mm, qui
servait de gabarit guide pour avoir un toron bien régulier
et tenir les brins de paille.
La paille glissée dans l’anneau (bien plein) formait un toron qui lui était enroulé
en cercle continu. Le lien prenait le toron en cours en entier et
passait dans la partie basse du toron précédent. L’orientation
de la « couture » sur le toron précédent
donnait la forme à la ruche.
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