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Porte d'entrée: Veiller à n'avoir qu'un modèle, un maître mot: standard. Une seule m'a plu, 37,5 cm de large avec deux lumières verticales pour la fixation par pitons. Ne jamais bloquer la porte relevée en position retournée, en cas de glissement les abeilles seraient prisonnières.
Fermeture pour déplacer les ruches: Déplacer les ruches à plus de 3 km, à moins les abeilles reviennent à l'emplacement d'origine. J'avais fabriqué une fermeture qui m'a toujours donné satisfaction, elle pouvait être mise en place même avec des abeilles sur la planche de vol, elle laissait entière l'aération par l'entrée, fixée à la ruche par un élastique de chaque côté. 1/4 d'heure après avoir mis les ruches en place, la fraîcheur de la nuit aidant, avec douceur cette fermeture pouvait être enlevée. Avec des ruches habitées dans un véhicule, ne pas arrêter le moteur; le ronronnement (ou les vibrations?) fait que les abeilles sont plus calmes.
Transport des ruches: En terrain praticable, j'utilisais ma brouette à grande roue. En terrain difficile, j'utilisais mon brancard, fait de deux tubes de 30 mm de section et de 150 cm de long, solidarisés par deux étriers à vis à double effet, cet outil demande deux personnes, mais il permet d'accéder en tout lieu, et, on peut déplacer la charge en fonction de la force des porteurs.
Les socles: Pour rucher fixe, solides et ne transmettant pas les secousses aux autres ruches. Après essais de diverses façons, j'avais fabriqué un support à ma convenance. Un tube de fer galvanisé de 60 mm de diamètre et de 115 cm de haut sur lequel je soude un support de forme carré de 431mm de côté, fait avec du tube carré de 25 mm de section, cette forme doit remplacer la ronde qui ne convient plus aux fonds à aération totale. J 'ai découvert cette faille en 2002 lorsque j'ai voulu mettre la colonie issue du journal 2002 en ruche dix cadres, avec une aération totale, que j'essaie pour la première fois. Mes commentaires viendront dans un an ou deux. En 2004 je ne peux qu'en dire du bien. Avec une tarière à main de mon cru d'un diamètre de 75 mm et d'une hauteur de 95 cm, je creusais un trou de 75 cm de profondeur dans lequel je scellais le socle bien à l'horizontale avec l'aide d'un niveau à quatre branches et deux bulles. Ce qui mettait le haut du support à 40 cm du sol.
Attention: sur le métal les fonds en plastique glissent terriblement, pour y pallier coller à la colle néoprène sur les socles une bande de feutre, ou, plus simple, du bourrelet caoutchouc adhésif à deux tubes du commerce pour étanchéité des portes et des fenêtres.
Visite des ruches: J'utilisais un support cadre de ma conception, il en existe maintenant un semblable dans le commerce, le mien avait en plus dans sa partie basse une plaque de contreplaqué rectangulaire de 16 cm par 48 cm, cette plaque m'a évité à plusieurs reprises de perdre la reine. J'avais aussi une servante qui contenait ce qui risquait de me servir et recevait les déchets.
Servante: sur la photo vous trouverez:
Qu'elle avait un compartiment avec couvercle pour déposer les déchets, il est inutile de créer les conditions qui déclencheraient un pillage.
De la fleur de soufre, qui, répandue sur le couvre-cadre et autour de la ruche, élimine les fourmis, je recommande d'en user sans retenue, même sur le sol.
Une spatule de 40mm avec bords légèrement arrondis, cette largeur est celle que j'ai estimée la plus adaptée pour le travail au rucher.
De l'ammonium pur pour les anesthésies.
Une baguette de soufre pour les cas de suspicion importante de maladie. Je n'ai jamais hésité à sacrifier une colonie afin de sauvegarder le rucher. Décision difficile à prendre, mais très efficace. De nuit, asphyxier les abeilles et détruire la ruche et son contenu par le feu.
L'inséparable alcali pour les éventuelles piqûres.
Un tube de cuivre de D12mm et L 12 cm aplati sur un bout, il servait de clé pour les pitons de porte.
Un lève cadre métal.
Une brosse à abeilles.
Une louche en période d'essaimage.
Un petit pot d'attire essaims: n'est pas visible sur la photo, utilisation particulière.

Abreuvoirs à abeilles: Avec l'aimable autorisation de publier de Benoît Fonquet auteur de cette découverte et qui nous en a fait part sur les news de free apiculture.
Par inadvertance, j'ai versé dans un seau rempli d'eau un sac de billes d'argile, celles que l'on met au fond des jardinières pour drainer et conserver l'eau d'arrosage.
Ces billes, qui ont la particularité de flotter, se répartissent de façon uniforme sur toute la surface de l'eau.
J'ai laissé le seau et son contenu dans l'état, et depuis, des abeilles viennent par dizaines se poser sur les billes pour boire l'eau présente dans les interstices. Elles peuvent ainsi se désaltérer sans se mouiller les pattes et sans risque de noyade.
J'ai découvert par hasard le principe de l'abreuvoir pour abeilles! On ne sait jamais, cela peut intéresser les apiculteurs. C'est très simple et les abeilles semblent beaucoup apprécier.
Maintenant j'utilise un fût de 30 à 75 litres (il faut un certain volume pour limiter l'évaporation) que je remplis à ras bord. J'ai découpé un disque de liège de la section la plus petite du fût, moins 2 cm, pour éviter qu'il ne se coince. J'ai disposé ce disque sur l'eau, les abeilles se posent sans encombre et s'approvisionnent. Une bande de toile de 5 ou 10cm de large posée dessus et plongeant de chaque côté améliore la capillarité du liège. Par précaution sanitaire j'ai mis une cuillère à soupe de javel dans mon fût de 75 litres. Installé au soleil dans les environ du rucher cet abreuvoir est très visité. 

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