Essaims    

 

lois: voir http://apisite.free.fr/LOIS.htm 

Obligation de l'apiculteur.

DECLARATION D'EMPLACEMENT DE RUCHERS - IMMATRICULATION
Tout apiculteur est tenu de déclarer, au mois de décembre de chaque année les ruches dont il est propriétaire ou détenteur en précisant leur nombre et leur emplacement à la Direction des Services Vétérinaires du département de son domicile.
Chaque exploitation déclarée reçoit à titre permanent un numéro d'immatriculation composé de 6 chiffres (ex: 693922). Il doit être reproduit en caractères apparents et indélébiles sur un panneau placé à proximité du rucher ou sur au moins 10 % des ruches.

RESPECT DES DISTANCES VIS-A-VIS DU VOISINAGE
La règle générale est la suivante, cependant elle peut varier, vérifier en préfecture ou en mairie.
les ruches peuplées ne doivent pas être placées à moins de :
. 10 mètres des propriétés voisines dans les terres ou les prairies,
. 20 mètres des habitations, jardins potagers ou d'agrément, et des voies publiques,
. 40 mètres des habitations, jardins potagers ou d'agrément et des voies publiques si le rucher comporte plus de 8 ruches,
Aucune prescription de distance si le rucher est isolé par un mur, une palissade, une haie vive ou sèche, continu, d'une hauteur de 2 mètres minimum, et un débordement de 2 mètres de chaque côté des ruches.

DECLARATION DE DEPLACEMENT DE RUCHERS - TRANSHUMANCE
. Les ruches peuvent être déplacées uniquement sous couvert d'une carte d'apiculteur pastoral dans l'ensemble des départements. Elle doit être demandée avant le 15 mars de l'année de transhumance à la Direction des Services Vétérinaires, et n'est délivrée qu'après le passage d'un agent sanitaire apicole, aux frais de l'apiculteur, attestant de l'état sanitaire de votre rucher. Elle est valable durant l'année de sa délivrance.
. Avant la transhumance, un certificat sanitaire et de provenance doit être délivré par la Direction des Services Vétérinaires. Ce document est valable 48 heures, à compter de la date de départ et n'est délivré qu'après la visite d'un agent sanitaire apicole dans les 15 jours au plus qui précèdent.
Attention : la déclaration annuelle d'activité ne fait pas office de demande de carte de transhumance.

LES MALADIES REPUTEES LEGALEMENT CONTAGIEUSES
1)
la varroase,
2) l'acariose,
3) les loques (américaines et européenne),
4) la nosémose
Toute suspicion ou apparition d'une de ces maladies doit être déclarée à l'agent sanitaire apicole (pour confirmation) ou, si vous ne le connaissez pas, à la Direction des Services Vétérinaires.
Concernant la varroase, un arrêté préfectoral déclare tous les ruchers situés dans le département du Rhône infestés de varroase. Il oblige les apiculteurs à effectuer, au moins une fois par an un traitement, avec des produits officiellement autorisés.

COLLABORATION AVEC L'AGENT SANITAIRE APICOLE
Ils sont nommés agents sanitaires apicoles, après formation, par arrêté préfectoral, et sont chargés de la surveillance du rucher dans un secteur déterminé.
Leur rôle : conseiller, guider, instruire les apiculteurs.
En cas de suspicion de maladie ou d'intoxication, et de la demande de transhumance, n'hésitez pas à faire appel à eux.
Leurs coordonnées peuvent être demandées auprès des services vétérinaires de votre préfecture ou de votre Mairie.
De même, ces agents, sous l'autorité des Services Vétérinaires pourront effectuer des visites de vos ruchers lors de contrôles aléatoires.

Quelques repères:
Je me repère à la nature, parfois il faut un peu ajuster, mais relativement précis.
Pour mettre les hausses, les cerisiers bien en fleurs. Entre le début de la floraison des cerisiers pour les colonies fortes et la fin de celle des lilas pour les autres, les faibles devront être réunies à une autre colonie.
Pour faire des essaims artificiels, les lilas bien en fleurs, les colonies sont fortes et les mâles en formes.
Dernière visite, en cas de nécessité tardive, aux environs du 1er novembre il y a toujours quelques très belles journées, après s'abstenir.

Piqûres: afin de pouvoir travailler sans gants en limitant les piqûres, voir les éviter. Prendre la grosseur d' un grain de riz d'attire essaims, et bien s'en frictionner les mains et les bras. J'ai pratiqué en 2003 avec satisfaction. Pour les débutants qui appréhendent, ils peuvent en plus, cinq minutes avant d'intervenir, laisser fondre sous la langue, 3 granules de Ledum palustre (homéopathie en pharmacie).

Fond de ruche:
La pose d'une grille d'aération est indispensable pour enlever l'humidité qui est nuisible à la santé des abeilles,  elle évite tout risque d'asphyxie lors du transport et par grosse neige. Lorsqu'il fait mauvais, elles l'utilisent comme vide-ordures. Maille de 3mm pas plus, sinon les abeilles passent au travers. Je la faisais de 12 cm par 30 cm placée à 4 cm de l'arrière. Actuellement la tendance est à l'aération totale.

Déplacement des ruches: trois méthodes que j'ai pratiquées.
Dans tous les cas, veiller à ce que l'aération de la ruche concernée soit suffisante, par l'entrée et le fond grillagé, maille de 3 mm, pas plus.
Question température: Je pense que 8° est le minimum à accepter, en prenant soin de fermer la ruche et après le transport de laisser suffisamment de temps à la grappe pour se reformer avant d'ouvrir sans heurt.
A plus de 3 kilomètres à vol d'abeilles, il n'y a aucun problème, les butineuses ne reviennent pas à leur emplacement de départ, si l'on fait l'opération de nuit après que toutes les abeilles soient rentrées (en juin et juillet, c'est de l'ordre de 22h30 - 23 heures).
Mais attention la plupart des butineuses ne reviennent pas à la ruche, et se perdent dans la nature, ou vont se faire adopter par une autre colonie qui se trouverait dans la zone de leur orientation première (en fonction du soleil), ce qui explique les chutes importantes de population après un tel déplacement.

Seules ces deux méthodes sont fiables et valables dans toutes les circonstances.
1) Claustration, ma préférence car sans faille.
De nuit, fermer la ruche après que toutes les abeilles soient rentrées (en juin et juillet, c'est de l'ordre de 22h30 - 23 heures), l'entreposer dans une cave, dans le noir absolu, au frais, trois jours et faire le transport la quatrième nuit. Deux jours, c'est trop peu. Pour ne pas perdre d'abeilles il faut trois jours pleins. Mettre en place, un temps de repos (15 à 30 minutes), ouvrir, précaution supplémentaire, mettre un obstacle devant la sortie (règle de 2 à 3 cm d'épaisseur) qui obligera les butineuses à se réorienter.
Complément:
Déplacement des ruches:
Pour 2 ou 3 mètres, déplacer de 40 à 50
  centimètres (pas plus) par jour.
A moins de 3 kilomètres et plus de 3 mètres, en fin d'année, octobre, novembre ou au début de l'année, mars avril, lorsque la météo annonce une période de mauvais temps de 4 ou 5 jours, la veille du début des intempéries en fin de journée lorsque toutes les butineuses sont rentrées, fermer la ruche et la déplacer à son nouvel emplacement (en douceur et sans choc). La laisser fermée 4/5 jours ou un peu plus (la colonie
  doit être bien fournie en provisions et bénéficier d'une bonne aération par le plancher, pas de risque étouffement avec les planchers (à aération totale). N'effectuer le déplacement que par température extérieure supérieure à 5° (à + 5 l'abeille s'engourdie et meurt) éviter tout choc qui disloquerait la grappe. J'ai encore procédé à un déplacement de 30 mètres en novembre 2008 chez un ami. Lui il a oublié de l'ouvrir après 4 jours, elle est restée fermée 9 jours sans dommage, toutes les conditions étaient remplies pour supporter une claustration longue. Le résultat est parfait. Les échecs de déplacement sont dus à une claustration insuffisante, 3 jours et 4 nuits sont vraiment le minimum à observer. Une période de mauvais temps facilite une fermeture plus longue, les abeilles restent en grappe dans le calme. Sinon même durée de claustration en cave, dans le noir absolu et au frais pour maintenir la colonie en grappe. Dans tous les cas nourriture et aération sont obligatoires. Attention si la colonie perçoit le beau temps elle sera très agitée et va beaucoup consommer. Ouvrir le soir à la nuit ou le matin très tôt. Éviter tout déplacement en catastrophe.
2)
Anesthésie:
Cette méthode a des détracteurs voir de l'hostilité, cependant si vous la maîtrisez bien elle est infaillible et elle vous affranchit de tous les problème liés aux distance de déplacement.
Avec du nitrate d'ammonium pur jeté dans l'enfumoir sur des braises incandescentes suivi de deux coups de soufflet (ne pas utiliser l'engrais agricole). Spectaculaire et très efficace, d'une durée de dix minutes environ. Au réveil, les abeilles ne sont pas toujours de bonne humeur. Solution des cas difficiles. J'ai toujours eu un choc lorsque je voyais qu'en deux coups de soufflet d'enfumoir une colonie se retrouvait en tas, inerte. A la première expérience, on a le coeur qui fait boum!! Cette opération a de multiples utilisations, l'inconvénient est qu'il faut près d'une semaine pour que les abeilles reprennent leur pleine activité.
Ammonium: Bien que rejetée par bon nombre d'apiculteurs, cette méthode est cependant très utile dans les cas délicats ou urgents (déplacement de colonie sur courte distance, réunion, introduction de cellule royale ou de reine). Demande une bonne maîtrise de cette opération (au-dessus de 250° devient toxique pour les abeilles). J'en ai appris le maniement et gardais cette solution comme "dernière cartouche" celle qui évite l'échec.
Pour plus d'informations à ce sujet voyez le livre d'Alin Caillas le rucher de rapport (les articles 329 à 336).
Pour déplacer  une ruche: solution proposée par un courrier d'Emile http://www.anit.es/crausaz/. Son courrier.
J'ai expérimenté une astuce d'un vieux apiculteur et qui fonctionne très bien, sauf que je n'ai que gardé le principe.
Il avait dans sont rucher une table tournante montée sur une vieille roue. Lorsqu'il voulait déplacer une ruche, le soir il ferme la ruche, puis la pose sur sa table tournante et il fait tourner la table plusieurs fois, aussi bien à droite qu'a gauche et il déplace la ruche sans problème. Les abeilles sont désorientées.
En ce qui me concerne j'ai installé une balançoire et j'installais la ruche sur le siège et je vissais le support à fond et cela produisait le même effet sur les abeilles.
Un instructeur dans une école d'apiculture à Mons lui il mettais la ruche dans une brouette puis faisait le tour du parc. Comme le chemin était construit avec de bons vieux pavés belges, les abeilles étaient bien désorientées et il pouvait déplacer la ruche sans problème de moins d'un mètre.
Je pense que cette idée devrait être mieux connue car elle fonctionne très bien.

J'ai fait un essai le 11/05/2002 de déplacer ma ruchette 2002, d'une face de la maison à une autre, une diagonale de 12 mètres, dur, dur
! ! !
J'ai monté sur un trépied une roue de mobylette, j'ai posé la ruchette dessus, 100 tours à droite et 100 tours à gauche deux fois de suite, à bonne vitesse. J'installe la ruchette à son nouvel emplacement et ouvre. Une heure après, beaucoup d'abeilles à l'ancien emplacement et pas de retour au nouveau. Deux heures après, je remets la ruchette à sa place initiale, en cinq minutes tout est rentré dans l'ordre, aucune abeille n'est venue au nouvel emplacement. Echec, je tenterai une autre fois. 

Ruche bourdonneuse:
Ce problème m'est arrivé à plusieurs reprises au printemps ou après un essaimage naturel, lorsque la nouvelle reine n'est pas rentrée de son vol de fécondation (gobée par un oiseau)? La première constatation que fait l'apiculteur c'est de voir les abeilles courir d'une façon désordonnée sur toute la face avant de la ruche, ce qui est le signe d'une colonie orpheline. A ce stade, les abeilles n'ont plus la possibilité d'élever une autre reine. A partir de ce moment il y a des ouvrières qui tentent de pondre, ce qui ne donne que des mâles stériles. Lors de la visite intérieure de la ruche l'apiculteur ne trouve que du couvain de faux bourdons (à éliminer). Il ne lui reste qu'à réunir cette colonie à une autre, ce qui est préférable, ou de lui donner les moyens d'élever une autre reine (entre le 15 avril et le 1er août), dans tous les cas  en ayant soin d'éliminer les abeilles pondeuses sinon toutes les tentatives sont vouées à l'échec. Pour cela remplacer la ruche en question par une autre complètement vide, emporter la ruche bourdonneuse avec son contenu à une cinquantaine de mètres. Après avoir enfumé, vider toutes les abeilles dans l'herbe, en prenant bien soin qu'il n'en reste aucune sur les cadres, les pondeuses étant plus lourdes resteront dans l'herbe. Remettre les cadres sans abeilles dans la ruche vide qui occupe l'emplacement en lui ajoutant quelques cadres de couvain de tous âges afin qu'elles aient la possibilité d'élever une nouvelle reine. Je ne conseille pas d'introduire une reine achetée: le risque d'échec est trop grand.

Remplacement des reines:
Pour introduire les reines j'ai débuté par la méthode qui consiste à fixer la cage d'expédition entre deux cadres de la ruche orpheline et à attendre que les abeilles libèrent leur nouvelle reine, mon résultat était de deux réussites pour trois reines, c'est insuffisant pour des reines à plus de 20 euros. Puis j'ai pratiqué l'introduction par engluage à ma façon, et là, surprise! je n'ai pas connu d'échec. Cet engluage a pour but de supprimer l'odeur de la reine afin de tromper les abeilles.
 
1) Je prépare mon sirop devant servir à engluer. Dans un bol, du miel toutes fleurs de très bonne qualité, je le dilue avec de l'eau jusqu'à obtenir un sirop assez fluide. L'idéal serait certainement d'utiliser du miel de la ruche.
 
2) J'orpheline la ruche receveuse, là on apprécie d'avoir marqué les reines.
 
3) Dans la foulée, je vide la cage d'expédition, reine et accompagnatrices dans le sirop. Avec soin je fais faire trempette à tout ce monde (immersion totale) et avec un petit pinceau (pour ne pas blesser) je récupère la reine que je dépose sur les cadres de la ruche receveuse (à l'entrée, sur la planche de vol, ça marche aussi), je surveille le comportement des abeilles, mon enfumoir prêt à intervenir si besoin est. Les abeilles entourent la reine, lui font sa toilette et le tour est joué. Je n'ai jamais rencontré de difficulté et n'ai pas eu d'échec.

Réunion de colonies:
En urgence, j'utilisais le journal (ce n'est pas tous les journaux qui conviennent, la double page doit couvrir la totalité de la ruche) le regroupement des cadres de couvain se faisait plus tard. Méthode décrite dans tous les manuels d'apiculture.
Ma préférence était la réunion au parfum, plus longue mais en une seule opération. Elle impose que les deux colonies soient côte à côte. Matériel: une ruche vide, un petit pulvérisateur (1L), un parfum puissant, menthe, anis en sirop (du commerce alimentaire) un verre par litre d'eau ou essence d'eucalyptus (quelques gouttes). Il faut impérativement que les deux côtés de chaque cadre soit aspergés (brouillard) ainsi que toute les abeilles qui sont contre les parois et à l'entrée, ce qui évite toute bataille.

Les abeilles font la barbe:
Cause: Surpopulation et espace insuffisant. Remède: simplement mettre une hausse supplémentaire avec cire gaufrée, ou récolter la (ou les) hausse (s) en place, (cadres operculés) et les remettre ensuite dans les ruches correspondantes (éviter la propagation de maladie).
Cause: Aération insuffisante et chaleur trop élevée. Remède: ouvrir la porte en grand, et mettre deux petits coins à l'arrière sous la dernière hausse afin de créer un espace de 3 mm maximum, les abeilles ne doivent pas pouvoir passer, ce qui évacuera un peu de chaleur.
Si la barbe existe depuis plusieurs jours, il arrive souvent qu'il faille les faire renter avec de petits coups d'enfumoir et ainsi les remettre à l'ouvrage (Ah! ces patrons!).
Ruche Warré: Si vous capturez un essaim normale dans une ruche Warré il y aura barbe, l'espace est insuffisant, mettre aussitôt un deuxième élément, a la capture dessus ou dessous pas d'importance. Pour faciliter la manipulation et le transport, je capture dans un élèment, lorsque toutes les abeilles sont dedans et aglutinées contre les parois, je mets en place et j'ajoute le deuxième élément, je n'attends pas, dans le quart d'heure tout est terminé.

Montage des cadres:
Pour fixer les fils dans les cires j'ai abandonné l'éperon au profit du chargeur de batterie 12 volts qui m'est apparu beaucoup plus rapide et aussi efficace, cependant si vous utilisez du fil inox il faut du 24 volts ou bien avec le 12 voltes ne faire que deux fils à la fois, (le cadre de corps en deux fois). Pour sceller la feuille au cadre j'utilisais une burette bain marie.

Marquage des reines.
Lorsque l'on marque une reine, soit avec un piston (que je recommande aux débutants), soit en la tenant par le thorax entre le pouce et l'index (je préfère le piston), toujours travailler au-dessus de la ruche ouverte ; si elle s'envole, elle n'est pas seule, des abeilles l'accompagnent, laisser la ruche ouverte ; dans les dix minutes elle revient, surtout ne pas intervenir, se retirer un peu et être attentif. Cependant, il m'est arrivé une fois qu'aussitôt la peinture apposée, la reine m'a échappé et est tombée dans la ruche, elle a été tuée immédiatement par les abeilles (odeur de la peinture) et jetée dehors, par l'entrée. N'utiliser que des peintures spéciales marquage des reines, elles ont fait leurs preuves. Un jour, j'ai voulu essayer de marquer une reine avec un crayon marqueur indélébile : dès que la pointe de ce crayon a touché le thorax de la reine , celle-ci fut foudroyée. Je regrette toujours cette expérience, je n'avais jamais vu une reine pareille: elle était énorme, de la taille d'un frelon avec l'abdomen d'un jaune franc, j'aurais tant aimé connaître son devenir dans sa colonie. Soyons prudents.
Avec un piston il faut immobiliser la reine,
ne pas la serrer on la blesserai, surtout si c'est une reine en ponte. Si l'on est trop pressé de remettre dans la ruche la reine que l'on vient de marquer, il y a grand risque de pelotage ou emballement (fréquent si l'on est pas attentif), les abeilles se mettent en boulle très serrée au tour de la reine et l'étouffent. Si l'on aperçoit un début de ce comportement, immédiatement enfumer copieusement la boulle pour disperser les abeilles.
Pour un débutant, qui appréhende le marquage. Lorsque l'on a trouvé la reine, poser le cadre sur un support pour avoir les deux mains libres. Faire tomber la reine dans le tube du piston à l'aide d'un pinceau à aquarelle N°14. En ayant une main qui bouche la grille, mettre le piston, le descendre grille en bas pour que la reine présente le dessus de son thorax côté maille, la serrer légèrement pour l'immobiliser, retourner le piston, marquer, desserrer complètement, attendre que la peinture sèche, la remettre sur son cadre, surveiller que les abeilles ne l'attaquent pas. Refermer la ruche.
Fonte de la cire.
J'avais construit un cérificateur solaire sur les plans de G. Grollier. L'ensoleillement des 639 mètres d'altitude et le climat froid dû aux résineux ont fait qu'il n'était pas suffisamment performant pour avoir un rendement que je puisse qualifier de convenable, l'appareil a vite terminé à la décharge.
J'ai ensuite mis ma cire dans une lessiveuse avec beaucoup d'eau et je chauffais à feu doux jusqu'à fonte complète (sans bouillir) et je laissais refroidir ce qui me donnait un bloc me permettant de séparer une bonne partie des impuretés. La cire étant légère, les impuretés sont rassemblées dans la partie basse du bloc obtenu. Je refondais ce bloc dans les mêmes conditions et j'obtenais une cire très correcte. Lorsqu'il s'agissait de brèches, je passais la fonte dans un petit pressoir afin d'en extraire le maximum.
L'amélioration consiste à enfermer la cire dans un sac de jute lesté d'une pierre et ainsi une seule opération suffit, les déchets restent dans le sac et la cire monte à la surface.

MIEL.
Pour obtenir un miel à cristallisation fine constante, j'avais sélectionné quelques pots de miel cristallisé très fin, après en avoir bien assoupli la consistance à la cuillère j'en mettais une noisette dans chaque pot de la nouvelle récolte. Le nouveau miel cristallisait avec un grain identique à celui de l'ensemencement. J'étais assez satisfait du résultat.
Maintenant, un peu plus long, je malaxe un pot cristallisé fin dans deux kilos de la nouvelle récolte puis mélanger doucement (avec un malaxeur à peinture réservé à cet usage) à nouveau dans 5 kilos puis dans un volume de 30 à 40 kilos, mettre en pots en prenant soin d'écumer l'intérieur du maturateur de temps à autre, au tirage du miel l'écume se rassemble en un point au dessus du robinet.
Gardez 1 kilo de miel trés fin pour 30 à 40 kilos de la récolte de l'année suivante.
Petite contrainte qui satisfait plainement les gourmets.
Pour garder le miel liquide, une bonne solution consiste à le congeler.
Je connaissais le principe, je l'ai testé en 2004 avec deux pots.
Je récolte les hausses une seule fois l'an, en août, les cadres sont complètement
operculés.
Le même jour je l'extrais, puis le filtre, dans le maturateur, je l'écume soigneusement
trois fois, une fois par jour. Puis je le mets en pots que je ferme, le jour même je les mets dans un congélateur.
Après quatre mois je l'ai laissé décongeler à la température ambiante, puis, j'ai goutté, le résultat est excellent, il me semble même que les parfums sont plus francs, il gagne en bouche.

Renouvellement des cadres:
Il est recommandé de remplacer au printemps, à la première visite avant la pose de la hausse, deux cadres par an dans les ruches. Cela permet de tous les renouveler en cinq ans, ainsi les ouvrières cirières laissent fonctionner leurs glandes, cela évite souvent un essaimage naturel. Prendre soin de toujours déplacer les cadres dans le même sens. Ne pas enlever deux cadres et en mettre deux neufs à la place. Mais enlever deux cadres consécutifs sur un côté, déplacer tous les autres, mettre les cadres neufs de l'autre côté. Par exemple en enlever deux à gauche et on en met deux neufs à droite (ne pas enlever de cadre ayant du couvain) ne pas couper le couvain ce qui provoquerait l'essaimage.

Transvasements difficiles: ruche ancienne dans ruche à cadre, ruche de dimensions différentes, ruche ou tout est soudé.

Réflexion:Constat de l’année 2012.
En 2009 il y avait du tournesol à proximité de mon rucher.
En fin d’année j’avais 7 colonies qui promettaient.
Mars 2010 hécatombe, il ne me restait qu’une seule colonie.
J’ai reconstitué un cheptel de 5 colonies.
Octobre 2010,  5 colonies en bonne forme traitées et populeuses.
2011 pas de tournesol, année normale.
Octobre 2011 5 colonies en bonne forme traitées et populeuses.
Année 2012 tournesols dans le rayon de butinage, récolte moyenne.
Décembre 2012 une ruche vide avec beaucoup de provisions, deux autres ou il ne reste qu’une grosse poignée d’abeilles avec beaucoup de provisions.
Fin mars 2013 j’aurais le verdict.
Autre anomalie :
 Une colonie passe sans ennuie, mais avec une petite récolte.
Cet colonie est issue d’un essaim que j’avais fait en 1994 sur deux éléments langstroth, elle a toujours été virulente, depuis elle vie dans cet habitat sans autre attention que la pose de deux hausses et de leurs retraits.
Toutes mes autres ruches sont des Dadant 10 cadres, toutes les colonies sont sur fonds à aération total et entrées baissées en permanence pour les protéger des prédateurs.
Constat de l’année 2012.
En 2009 il y avait du tournesol à proximité de mon rucher.
En fin d’année j’avais 7 colonies qui promettaient.
Mars 2010 hécatombe, il ne me restait qu’une seule colonie.
J’ai reconstitué un cheptel de 5 colonies.
Octobre 2010,  5 colonies en bonne forme traitées et populeuses.
2011 pas de tournesol, année normale.
Octobre 2011 5 colonies en bonne forme traitées et populeuses.
Année 2012 tournesols dans le rayon de butinage, récolte moyenne.
Décembre 2012 une ruche vide avec beaucoup de provisions, deux autres ou il ne reste qu’une grosse poignée d’abeilles avec beaucoup de provisions.
Fin mars 2013 j’aurais le verdict.
Autre anomalie :
 Une colonie passe sans ennuie, mais avec une petite récolte.
Cet colonie est issue d’un essaim que j’avais fait en 1994 sur deux éléments langstroth, elle a toujours été virulente, depuis elle vie dans cet habitat sans autre attention que la pose de deux hausses et de leurs retraits.
Toutes mes autres ruches sont des Dadant 10 cadres, toutes les colonies sont sur fonds à aération total et entrées baissées en permanence pour les protéger des prédateurs.

Navigation     Haut de page



Copyright (c) 2001 lechene. Tous droits réservés.
 

  
Index

 Debutant 

 Galerie

  Colonie

  Journal

  Decouverte

  Presentation

  Questions/
  Reponses