Essaims

lois:
voir
http://apisite.free.fr/LOIS.htm
Obligation
de l'apiculteur.
DECLARATION
D'EMPLACEMENT DE RUCHERS - IMMATRICULATION Tout apiculteur
est tenu de déclarer, au mois de décembre de chaque
année les ruches dont il est propriétaire ou détenteur
en précisant leur nombre et leur emplacement à la
Direction des Services Vétérinaires du département
de son domicile. Chaque exploitation déclarée reçoit
à titre permanent un numéro d'immatriculation composé
de 6 chiffres (ex: 693922). Il doit être reproduit en caractères
apparents et indélébiles sur un panneau placé
à proximité du rucher ou sur au moins 10 % des ruches.
RESPECT DES DISTANCES VIS-A-VIS
DU VOISINAGE La règle générale est la
suivante, cependant elle peut varier, vérifier en préfecture
ou en mairie. les ruches peuplées ne doivent pas être
placées à moins de : . 10 mètres des propriétés
voisines dans les terres ou les prairies, . 20 mètres
des habitations, jardins potagers ou d'agrément, et des voies
publiques, . 40 mètres des habitations, jardins potagers
ou d'agrément et des voies publiques si le rucher comporte
plus de 8 ruches, Aucune prescription de distance si le rucher
est isolé par un mur, une palissade, une haie vive ou sèche,
continu, d'une hauteur de 2 mètres minimum, et un débordement
de 2 mètres de chaque côté des ruches.
DECLARATION DE DEPLACEMENT
DE RUCHERS - TRANSHUMANCE . Les ruches peuvent être
déplacées uniquement sous couvert d'une carte d'apiculteur
pastoral dans l'ensemble des départements. Elle doit être
demandée avant le 15 mars de l'année de transhumance
à la Direction des Services Vétérinaires, et
n'est délivrée qu'après le passage d'un agent
sanitaire apicole, aux frais de l'apiculteur, attestant de l'état
sanitaire de votre rucher. Elle est valable durant l'année
de sa délivrance. . Avant la transhumance, un certificat
sanitaire et de provenance doit être délivré
par la Direction des Services Vétérinaires. Ce document
est valable 48 heures, à compter de la date de départ
et n'est délivré qu'après la visite d'un agent
sanitaire apicole dans les 15 jours au plus qui précèdent. Attention
: la déclaration annuelle d'activité ne fait pas office
de demande de carte de transhumance.
LES MALADIES REPUTEES LEGALEMENT
CONTAGIEUSES 1) la varroase, 2) l'acariose, 3)
les loques (américaines et européenne), 4)
la nosémose Toute suspicion ou apparition d'une de ces
maladies doit être déclarée à l'agent
sanitaire apicole (pour confirmation) ou, si vous ne le connaissez
pas, à la Direction des Services Vétérinaires. Concernant
la varroase, un arrêté préfectoral déclare
tous les ruchers situés dans le département du Rhône
infestés de varroase. Il oblige les apiculteurs à
effectuer, au moins une fois par an un traitement, avec des produits
officiellement autorisés.
COLLABORATION AVEC L'AGENT
SANITAIRE APICOLE Ils sont nommés agents sanitaires
apicoles, après formation, par arrêté préfectoral,
et sont chargés de la surveillance du rucher dans un secteur
déterminé. Leur rôle : conseiller, guider,
instruire les apiculteurs. En cas de suspicion de maladie ou
d'intoxication, et de la demande de transhumance, n'hésitez
pas à faire appel à eux. Leurs coordonnées
peuvent être demandées auprès des services vétérinaires
de votre préfecture ou de votre Mairie. De même,
ces agents, sous l'autorité des Services Vétérinaires
pourront effectuer des visites de vos ruchers lors de contrôles
aléatoires.
Quelques
repères: Je me repère
à la nature, parfois il faut un peu ajuster, mais relativement
précis. Pour mettre les hausses, les cerisiers bien
en fleurs. Entre le début de la floraison des cerisiers pour
les colonies fortes et la fin de celle des lilas pour les autres,
les faibles devront être réunies à une autre
colonie. Pour faire des essaims artificiels, les lilas bien
en fleurs, les colonies sont fortes et les mâles en formes. Dernière
visite, en cas de nécessité tardive, aux environs du 1er novembre
il y a toujours quelques très belles journées, après
s'abstenir.
Piqûres: afin
de pouvoir travailler sans gants en limitant les piqûres, voir
les éviter. Prendre la grosseur d' un grain de riz d'attire
essaims, et bien s'en frictionner les mains et les bras. J'ai pratiqué
en 2003 avec satisfaction. Pour les débutants qui appréhendent,
ils peuvent en plus, cinq minutes avant d'intervenir, laisser fondre
sous la langue, 3 granules de Ledum palustre (homéopathie
en pharmacie).
Fond
de ruche: La pose d'une grille
d'aération est indispensable pour enlever l'humidité
qui est nuisible à la santé des abeilles, elle
évite tout risque d'asphyxie lors du transport et par grosse
neige. Lorsqu'il fait mauvais, elles l'utilisent comme vide-ordures.
Maille de 3mm pas plus, sinon les abeilles passent au travers.
Je la faisais de 12 cm par 30 cm placée à 4 cm de
l'arrière. Actuellement la tendance est à l'aération
totale.
Déplacement
des ruches:
trois méthodes que j'ai pratiquées. Dans tous les
cas, veiller à ce que l'aération de la ruche concernée
soit suffisante, par l'entrée et le fond grillagé,
maille de 3 mm, pas plus. Question température:
Je pense que 8° est le minimum à
accepter, en prenant soin de fermer la ruche et après le
transport de laisser suffisamment de temps à la grappe pour
se reformer avant d'ouvrir sans heurt. A plus de 3 kilomètres à
vol d'abeilles, il n'y a aucun problème, les butineuses
ne reviennent pas à leur emplacement de départ, si
l'on fait l'opération de nuit après que toutes les
abeilles soient rentrées (en juin et juillet, c'est de l'ordre
de 22h30 - 23 heures). Mais
attention la plupart des butineuses ne reviennent pas à la
ruche, et se perdent dans la nature, ou vont se faire adopter par
une autre colonie qui se trouverait dans la zone de leur orientation
première (en fonction du soleil), ce qui explique les chutes
importantes de population après un tel déplacement.
Seules
ces deux méthodes sont fiables et valables dans toutes les
circonstances. 1) Claustration,
ma préférence car sans faille.
De nuit, fermer la ruche après que toutes les abeilles soient
rentrées (en juin et juillet, c'est de l'ordre de 22h30 -
23
heures), l'entreposer dans une cave, dans le noir absolu, au frais,
trois jours et faire le transport la quatrième nuit. Deux
jours, c'est trop peu. Pour ne pas perdre d'abeilles il faut trois
jours pleins. Mettre en place, un temps de repos (15 à 30
minutes), ouvrir, précaution supplémentaire, mettre
un obstacle devant la sortie (règle de 2 à 3 cm d'épaisseur)
qui obligera les butineuses à se réorienter. Complément: Déplacement des ruches:
Pour 2 ou 3 mètres, déplacer de 40 à 50
centimètres (pas plus) par jour.
A moins de 3 kilomètres et plus de 3 mètres, en fin d'année, octobre, novembre
ou au début de l'année, mars avril, lorsque la météo annonce une période de mauvais
temps de 4 ou 5 jours, la veille du début des intempéries en fin de journée
lorsque toutes les butineuses sont rentrées, fermer la ruche et la déplacer à
son nouvel emplacement (en douceur et sans choc). La laisser fermée 4/5 jours
ou un peu plus (la colonie doit être
bien fournie en provisions et bénéficier d'une bonne aération par le plancher,
pas de risque étouffement avec les planchers (à aération totale). N'effectuer
le déplacement que par température extérieure supérieure à 5° (à + 5 l'abeille
s'engourdie et meurt) éviter tout choc qui disloquerait la grappe. J'ai encore procédé
à un déplacement de 30 mètres en novembre 2008 chez un ami. Lui il a oublié de
l'ouvrir après 4 jours, elle est restée fermée 9 jours sans dommage, toutes les
conditions étaient remplies pour supporter une claustration longue. Le résultat
est parfait. Les échecs de déplacement sont dus à une claustration insuffisante,
3 jours et 4 nuits sont vraiment le minimum à observer. Une période de mauvais
temps facilite une fermeture plus longue, les abeilles restent en grappe dans
le calme. Sinon même durée de claustration en cave, dans le noir absolu et au
frais pour maintenir la colonie en grappe. Dans tous les cas nourriture et
aération sont obligatoires. Attention si la colonie perçoit le beau temps elle
sera très agitée et va beaucoup consommer. Ouvrir le soir à la nuit ou le matin
très tôt. Éviter tout déplacement en catastrophe. 2)Anesthésie:
Cette méthode a des détracteurs voir de l'hostilité,
cependant si vous la maîtrisez bien elle est infaillible et elle vous
affranchit de tous les problème liés aux distance de déplacement. Avec du nitrate d'ammonium pur jeté dans l'enfumoir sur des
braises incandescentes suivi de deux coups de soufflet (ne pas utiliser
l'engrais agricole). Spectaculaire et très efficace, d'une
durée de dix minutes environ. Au réveil, les abeilles
ne sont pas toujours de bonne humeur. Solution des cas difficiles.
J'ai toujours eu un choc lorsque je voyais qu'en deux coups de soufflet
d'enfumoir une colonie se retrouvait en tas, inerte. A la première
expérience, on a le coeur qui fait boum!! Cette opération
a de multiples utilisations, l'inconvénient est qu'il faut
près d'une semaine pour que les abeilles reprennent leur
pleine activité.
Ammonium:
Bien que rejetée par bon nombre d'apiculteurs, cette méthode
est cependant très utile dans les cas délicats ou
urgents (déplacement de colonie sur courte distance, réunion,
introduction de cellule royale ou de reine). Demande une bonne maîtrise de cette opération
(au-dessus de 250°
devient toxique pour les abeilles).
J'en ai appris le maniement et gardais cette solution comme "dernière
cartouche" celle qui évite l'échec. Pour
plus d'informations à ce sujet voyez le livre d'Alin Caillas le rucher
de rapport (les articles 329 à 336). Pour
déplacer une ruche:
solution
proposée par un courrier d'Emile http://www.anit.es/crausaz/.
Son courrier. J'ai expérimenté une astuce d'un vieux apiculteur et qui fonctionne très
bien, sauf que je n'ai que gardé le principe. Il avait dans sont rucher une table tournante montée sur une vieille roue.
Lorsqu'il voulait déplacer une ruche, le soir il ferme la ruche, puis la pose
sur sa table tournante et il fait tourner la table plusieurs fois, aussi bien à
droite qu'a gauche et il déplace la ruche sans problème. Les abeilles sont
désorientées. En ce qui me concerne j'ai installé une balançoire et j'installais la ruche
sur le siège et je vissais le support à fond et cela produisait le même effet
sur les abeilles. Un instructeur dans une école d'apiculture à Mons lui il mettais la ruche
dans une brouette puis faisait le tour du parc. Comme le chemin était construit
avec de bons vieux pavés belges, les abeilles étaient bien désorientées et il
pouvait déplacer la ruche sans problème de moins d'un mètre. Je pense que cette idée devrait être mieux connue car elle fonctionne très
bien.
J'ai fait un essai le 11/05/2002 de
déplacer ma ruchette 2002, d'une face de la maison à
une autre, une diagonale de 12 mètres, dur, dur !
! ! J'ai monté sur un trépied
une roue de mobylette, j'ai posé la ruchette dessus, 100
tours à droite et 100 tours à gauche deux fois de
suite, à bonne vitesse. J'installe la ruchette à son
nouvel emplacement et ouvre. Une heure après, beaucoup d'abeilles
à l'ancien emplacement et pas de retour au nouveau. Deux
heures après, je remets la ruchette à sa place initiale,
en cinq minutes tout est rentré dans l'ordre, aucune abeille
n'est venue au nouvel emplacement. Echec, je tenterai une autre
fois.
Ruche
bourdonneuse: Ce problème
m'est arrivé à plusieurs reprises au printemps ou
après un essaimage naturel, lorsque la nouvelle reine n'est
pas rentrée de son vol de fécondation (gobée
par un oiseau)? La première constatation que fait l'apiculteur
c'est de voir les abeilles courir d'une façon désordonnée
sur toute la face avant de la ruche, ce qui est le signe d'une colonie
orpheline. A ce stade, les abeilles n'ont plus la possibilité
d'élever une autre reine. A partir de ce moment il y a des
ouvrières qui tentent de pondre, ce qui ne donne que des
mâles stériles. Lors de la visite intérieure
de la ruche l'apiculteur ne trouve que du couvain de faux bourdons
(à éliminer). Il ne lui reste qu'à réunir
cette colonie à une autre, ce qui est préférable,
ou de lui donner les moyens d'élever une autre reine (entre
le 15 avril et le 1er août), dans tous les cas en ayant
soin d'éliminer les abeilles pondeuses sinon toutes les tentatives
sont vouées à l'échec. Pour cela remplacer
la ruche en question par une autre complètement vide, emporter
la ruche bourdonneuse avec son contenu à une cinquantaine
de mètres. Après avoir enfumé, vider toutes
les abeilles dans l'herbe, en prenant bien soin qu'il n'en reste
aucune sur les cadres, les pondeuses étant plus lourdes resteront dans l'herbe. Remettre
les cadres sans abeilles dans la ruche vide qui occupe l'emplacement
en lui ajoutant quelques cadres de couvain de tous âges afin
qu'elles aient la possibilité d'élever une nouvelle
reine. Je ne conseille pas d'introduire une reine achetée:
le risque d'échec est trop grand.
Remplacement
des reines:
Pour introduire les reines j'ai débuté par la méthode qui consiste à
fixer la cage d'expédition entre deux cadres de la ruche
orpheline et à attendre que les abeilles libèrent
leur nouvelle reine, mon résultat était de deux réussites
pour trois reines, c'est insuffisant pour des reines à plus
de 20 euros. Puis j'ai pratiqué l'introduction par engluage
à ma façon, et là, surprise! je n'ai pas connu
d'échec. Cet engluage a pour but de supprimer l'odeur de
la reine afin de tromper les abeilles. 1)
Je prépare mon sirop devant servir à engluer. Dans
un bol, du miel toutes fleurs de très bonne qualité,
je le dilue avec de l'eau jusqu'à obtenir un sirop assez
fluide. L'idéal serait certainement d'utiliser du miel de
la ruche. 2)
J'orpheline la ruche receveuse, là on apprécie d'avoir
marqué les reines. 3)
Dans la foulée, je vide la cage d'expédition, reine
et accompagnatrices dans le sirop. Avec soin je fais faire trempette
à tout ce monde (immersion totale) et avec un petit pinceau
(pour ne pas blesser) je récupère la reine que je
dépose sur les cadres de la ruche receveuse (à l'entrée,
sur la planche de vol, ça marche aussi), je surveille le
comportement des abeilles, mon enfumoir prêt à intervenir
si besoin est. Les abeilles entourent la reine, lui font sa toilette
et le tour est joué. Je n'ai jamais rencontré de difficulté
et n'ai pas eu d'échec.
Réunion
de colonies: En urgence, j'utilisais
le journal (ce n'est pas tous les journaux qui conviennent, la double
page doit couvrir la totalité de la ruche) le regroupement
des cadres de couvain se faisait plus tard. Méthode décrite
dans tous les manuels d'apiculture. Ma préférence
était la réunion au parfum, plus longue mais en une
seule opération. Elle impose que les deux colonies soient
côte à côte. Matériel: une ruche vide,
un petit pulvérisateur (1L), un parfum puissant, menthe,
anis en
sirop (du commerce alimentaire) un verre par litre d'eau ou
essence d'eucalyptus (quelques gouttes). Il faut impérativement que les deux
côtés de chaque cadre soit aspergés (brouillard)
ainsi que
toute les abeilles qui sont contre les parois et à l'entrée,
ce qui évite toute bataille.
Les
abeilles font la barbe: Cause:
Surpopulation et espace insuffisant. Remède: simplement mettre
une hausse supplémentaire avec cire gaufrée, ou récolter
la (ou les) hausse (s) en place, (cadres operculés) et les remettre
ensuite dans les ruches correspondantes (éviter la propagation
de maladie). Cause:
Aération insuffisante et chaleur trop élevée.
Remède: ouvrir la porte en grand, et mettre deux petits coins
à l'arrière sous la dernière hausse afin de
créer un espace de 3 mm maximum, les abeilles ne doivent
pas pouvoir passer, ce qui évacuera un peu de chaleur. Si
la barbe existe depuis plusieurs jours, il arrive souvent qu'il
faille les faire renter avec de petits coups d'enfumoir et ainsi
les remettre à l'ouvrage (Ah! ces patrons!). Ruche
Warré: Si vous capturez un essaim normale dans une ruche
Warré il y aura barbe, l'espace est insuffisant, mettre
aussitôt un deuxième élément, a la capture
dessus ou dessous pas d'importance. Pour faciliter la manipulation
et le transport, je capture dans un élèment, lorsque
toutes les abeilles sont dedans et aglutinées contre les
parois, je mets en place et j'ajoute le deuxième élément,
je n'attends pas, dans le quart d'heure tout est terminé.
Montage
des cadres: Pour fixer les
fils dans les cires j'ai abandonné l'éperon
au profit du chargeur de batterie 12 volts qui m'est apparu beaucoup
plus rapide et aussi efficace, cependant si vous utilisez du fil
inox il faut du 24 volts ou bien avec le 12 voltes ne faire que
deux fils à la fois, (le cadre de corps en deux fois). Pour sceller la feuille au cadre
j'utilisais une burette bain
marie.
Marquage
des reines. Lorsque l'on
marque une reine, soit avec un piston
(que je recommande aux débutants),
soit en la tenant par le
thorax entre le pouce et l'index (je préfère le
piston), toujours travailler au-dessus de la ruche ouverte ; si
elle s'envole, elle n'est pas seule, des abeilles l'accompagnent,
laisser la ruche ouverte ; dans les dix minutes elle revient, surtout
ne pas intervenir, se retirer un peu et être attentif. Cependant,
il m'est arrivé une fois qu'aussitôt la peinture apposée,
la reine m'a échappé et est tombée dans la
ruche, elle a été tuée immédiatement
par les abeilles (odeur de la peinture) et jetée dehors,
par l'entrée. N'utiliser que des peintures spéciales
marquage des reines, elles ont fait leurs preuves. Un jour, j'ai
voulu essayer de marquer une reine avec un crayon marqueur indélébile
: dès que la pointe de ce crayon a touché le thorax
de la reine , celle-ci fut foudroyée. Je regrette toujours
cette expérience, je n'avais jamais vu une reine pareille: elle était énorme, de la taille d'un frelon avec
l'abdomen d'un jaune franc, j'aurais tant aimé connaître
son devenir dans sa colonie. Soyons prudents. Avec un piston
il faut immobiliser la reine,
ne pas la serrer on la blesserai,
surtout si c'est une reine en ponte. Si l'on est trop pressé
de remettre dans la ruche la reine que l'on vient de marquer, il
y a grand risque de pelotage ou emballement (fréquent si
l'on est pas attentif), les abeilles se mettent en boulle très
serrée au tour de la reine et l'étouffent. Si l'on
aperçoit un début de ce comportement, immédiatement
enfumer copieusement la boulle pour disperser les abeilles. Pour
un débutant, qui appréhende le marquage.
Lorsque l'on a trouvé la reine, poser le cadre sur un support
pour avoir les deux mains libres. Faire tomber la reine dans le
tube du piston à l'aide d'un pinceau à aquarelle N°14.
En ayant une main qui bouche la grille, mettre le piston, le descendre
grille en bas pour que la reine présente le dessus de son
thorax côté maille, la serrer légèrement
pour l'immobiliser, retourner le piston, marquer, desserrer complètement,
attendre que la peinture sèche, la remettre sur son cadre,
surveiller que les abeilles ne l'attaquent pas. Refermer la ruche. Fonte
de la cire. J'avais construit
un cérificateur solaire sur les plans de G. Grollier. L'ensoleillement
des 639 mètres d'altitude et le climat froid dû aux
résineux ont fait qu'il n'était pas suffisamment performant
pour avoir un rendement que je puisse qualifier de convenable, l'appareil
a vite terminé à la décharge. J'ai ensuite
mis ma cire dans une lessiveuse avec beaucoup d'eau et je chauffais
à feu doux jusqu'à fonte complète (sans bouillir)
et je laissais refroidir ce qui me donnait un bloc me permettant
de séparer une bonne partie des impuretés. La cire
étant légère, les impuretés sont rassemblées
dans la partie basse du bloc obtenu. Je refondais ce bloc dans les
mêmes conditions et j'obtenais une cire très correcte.
Lorsqu'il s'agissait de brèches, je passais la fonte dans
un petit pressoir afin d'en extraire le maximum. L'amélioration
consiste à enfermer la cire dans un sac de jute lesté
d'une pierre et ainsi une seule opération suffit, les déchets
restent dans le sac et la cire monte à la surface.
MIEL. Pour obtenir un miel à
cristallisation fine constante, j'avais sélectionné
quelques pots de miel cristallisé très fin, après
en avoir bien assoupli la consistance à la cuillère
j'en mettais une noisette dans chaque pot de la nouvelle récolte.
Le nouveau miel cristallisait avec un grain identique à celui
de l'ensemencement. J'étais assez satisfait du résultat. Maintenant, un peu plus long, je malaxe un
pot
cristallisé fin dans deux kilos de la nouvelle récolte
puis mélanger doucement (avec un malaxeur à peinture
réservé à cet usage) à nouveau dans
5 kilos puis dans
un volume de 30 à 40 kilos, mettre en pots en prenant soin
d'écumer l'intérieur du maturateur de temps à
autre, au tirage du miel l'écume se rassemble en un point
au dessus du robinet. Gardez 1 kilo de miel trés fin pour
30 à 40 kilos de la récolte de l'année suivante. Petite
contrainte qui satisfait plainement les gourmets. Pour
garder le miel liquide, une bonne solution consiste à
le congeler. Je connaissais le principe, je l'ai testé
en 2004 avec deux pots. Je récolte les hausses une seule
fois l'an, en août, les cadres sont complètement operculés. Le
même jour je l'extrais, puis le filtre, dans le maturateur,
je l'écume soigneusement trois fois, une fois par jour.
Puis je le mets en pots que je ferme, le jour même je les
mets dans un congélateur. Après quatre mois je
l'ai laissé décongeler à la température
ambiante, puis, j'ai goutté, le résultat est excellent,
il me semble même que les parfums sont plus francs, il gagne
en bouche.
Renouvellement
des cadres:
Il est recommandé de remplacer au printemps, à la première visite avant la pose
de la hausse, deux cadres par an dans les ruches. Cela permet de tous les
renouveler en cinq ans, ainsi les ouvrières cirières laissent fonctionner leurs
glandes, cela évite souvent un essaimage naturel. Prendre soin de toujours
déplacer les cadres dans le même sens. Ne pas enlever deux cadres et en mettre
deux neufs à la place. Mais enlever deux cadres consécutifs sur un côté,
déplacer tous les autres, mettre les cadres neufs de l'autre côté. Par exemple
en enlever deux à gauche et on en met deux neufs à droite (ne pas enlever de
cadre ayant du couvain) ne pas couper le couvain ce qui provoquerait l'essaimage.
Transvasements
difficiles:
ruche ancienne dans ruche à cadre, ruche de dimensions différentes,
ruche ou tout est soudé.
Réflexion:Constat de l’année 2012. En 2009 il y avait du tournesol à proximité de mon rucher.
En fin d’année j’avais 7 colonies qui promettaient.
Mars 2010 hécatombe, il ne me
restait qu’une seule colonie.
J’ai reconstitué un cheptel de 5 colonies.
Octobre 2010, 5 colonies en bonne forme traitées et populeuses.
2011 pas de tournesol, année normale.
Octobre 2011 5 colonies en bonne forme
traitées et populeuses.
Année 2012 tournesols dans le
rayon de butinage, récolte moyenne.
Décembre 2012 une ruche vide avec
beaucoup de provisions, deux autres ou il ne reste qu’une grosse poignée d’abeilles
avec beaucoup de provisions.
Fin mars 2013 j’aurais le verdict.
Autre anomalie :
Une colonie passe sans ennuie, mais avec
une petite récolte.
Cet colonie est issue d’un essaim que j’avais fait en 1994 sur deux éléments langstroth, elle a
toujours été virulente, depuis elle vie dans cet habitat sans autre attention
que la pose de deux hausses et de leurs retraits.
Toutes mes autres ruches sont des Dadant 10 cadres, toutes les colonies sont
sur fonds à aération total et entrées baissées en permanence pour les protéger
des prédateurs. Constat de l’année 2012. En 2009 il y avait du tournesol à proximité de mon rucher.
En fin d’année j’avais 7 colonies qui promettaient.
Mars 2010 hécatombe, il ne me
restait qu’une seule colonie.
J’ai reconstitué un cheptel de 5 colonies.
Octobre 2010, 5 colonies en bonne forme traitées et populeuses.
2011 pas de tournesol, année normale.
Octobre 2011 5 colonies en bonne forme
traitées et populeuses.
Année 2012 tournesols dans le
rayon de butinage, récolte moyenne.
Décembre 2012 une ruche vide avec
beaucoup de provisions, deux autres ou il ne reste qu’une grosse poignée d’abeilles
avec beaucoup de provisions.
Fin mars 2013 j’aurais le verdict.
Autre anomalie :
Une colonie passe sans ennuie, mais avec
une petite récolte.
Cet colonie est issue d’un essaim que j’avais fait en 1994 sur deux éléments langstroth, elle a
toujours été virulente, depuis elle vie dans cet habitat sans autre attention
que la pose de deux hausses et de leurs retraits.
Toutes mes autres ruches sont des Dadant 10 cadres, toutes les colonies sont
sur fonds à aération total et entrées baissées en permanence pour les protéger
des prédateurs.
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