Reine
Ouvrieres Males
Identifier

Une
colonie d'abeilles se compose.
en été 1
reine 1000 à 2000 mâles
appelés faux bourdons 50 à
70 mille ouvrières.
|
en hiver 1
reine pas de mâle 15 à
20 mille ouvrières.
|
L'abeille (du
latin apis: mouche à miel)
existerait depuis environ 40 millions d'années voir beaucoup
plus? Toutes les
civilisations ont exploité ses talents de butineuse (élaboration
de miel) et plus particulièrement
lors de chaque guerre, pour pallier à la pénurie de
sucre. C'est un insecte
social de la famille des "hyménoptères",
une perfection d'organisation. Elle ne peut vivre qu'en colonie.
Evolution:
au début, l'homme pillait les colonies sauvages en récoltant
les gâteaux contenant le miel. Puis il a logé ses colonies dans des
récipients très divers comme des troncs d'arbre évidés
recouverts d'une pierre,
puis des ruches simples en paille,
puis
avec calotte (ancêtre
de la hausse), ensuite
dans des ruches en bois (simples caisses). Avec ces ruches,
pour récolter le miel, il fallait détruire les abeilles.
Puis sont apparues les ruches à cadres mobiles qui ont permis
à l'apiculteur de récolter
du miel tout en gardant la colonie en vie et en laissant à celle-ci les provisions
nécessaires pour passer l'hiver. Anatomie:
comme chez tous les insectes le corps est divisé en trois
parties. La
tête:
2 gros yeux sur la face (1 de chaque côté) et 3 petits sur le dessus (ocelles); la
bouche et une paire d'antennes, (organes sensoriels essentiels:
l'insecte
ne peut survivre sans ses antennes). Le
thorax:
supporte 2 paires d'ailes et 3 paires de pattes.
C'est sur cette partie que l'apiculteur dépose le marquage
de couleur pour identifier l'âge de ses reines. L'abdomen:
celui de la reine et de l'ouvrière sont dotés d'un
aiguillon
(dard); le mâle n'en a pas. L'abdomen de l'ouvrière, possède 8
glandes cirières sur
le dessous. A
l'extrémité et au dessus de l'aiguillon les ouvrières
ont la glande
de Nasanoff:
organe olfactif(odeur émise pour permettre le ralliement à
la colonie). Les
races
d'apis mellifica que j'ai essayées: noire commune,
italienne, caucasienne et bukfast. Pour bénéficier
des qualités propres à chacune il est primordial
de n'avoir qu' une race dans son rucher car attention
aux croisements:
ils sont souvent désastreux en ce qui concerne l'agressivité. Noire
commune:
de couleur noire généralement pas très docile,
rustique, s'adapte bien à l'altitude, travailleuse, ( serait
ma préférée pour l'amateur). Italienne:
à l'état pur les anneaux de son abdomen sont jaunes.
Elle démarre l'élevage un peu tôt, ce qui pose des
problèmes lors des hivers qui se prolongent. Caucasienne:
d'après mes lectures, elle aurait dû correspondre à
mes désirs, ce ne fut pas le cas, n'ai-je pas su m'adapter
à sa conduite? Bukfast:
pure race, elle correspond bien à ce que les adeptes décrivent,
mais, suite aux croisements non contrôlés, perd très
vite ses valeurs. Souvent, une colonie
qui n'est "pas commode" est une très bonne colonie. Alors que
je récoltais une hausse par ruche, j'ai eu une colonie qui
me donnait régulièrement 3 hausses (cela en rucher
fixe); toutes les qualités: travail, propreté à l'intérieur,
police à l'entrée; elle était passionnante
à étudier, mais alors quel tempérament!!! Il
fallait beaucoup de doigté et de douceur pour avoir le privilège
de la côtoyer; de plus, elle ne tolérait pas de
colonie faible dans les environs, elle la
détruisait avec une rapidité stupéfiante; elle
occupait les lieux avec une telle ampleur que cela n'a jamais déclenché
de pillage avec les ruches voisines. Avec elle, le risque d'invasion
par la teigne
n'existait pas.
Transport
de colonies: Une bonne précaution
à prendre est de déposer la colonie dans un véhicule
qui a le moteur qui tourne et de ne l'arrêter que lorsquil
n'y a plus d'abeilles . ( ceci calme les avettes , elles se mettent
en grappe).
Les
essaims.
L'essaimage est un comportement
naturel chez l'abeille. Il permet d'assurer la survie de l'espèce. Deux
types d'essaims, 1) L'essaim naturel qui part d'une colonie, division de celle-ci
(ruche ou colonie sauvage). 2) L' essaim artificiel créé
par l'apiculteur par division d'une ruche en plusieurs unités
obligeant les parties orphelines à élever leur reine. Si
l'essaimage était une aubaine pour l'apiculture traditionnelle,
lui permettant de renouveler ou d'augmenter le nombre de colonies,
c'est une calamité pour l'apiculture de production car une
colonie qui a essaimé ne produit rien, elle oeuvre à
reconstituer son effectif et ses provisions pour la mauvaise saison
à venir. Une colonie essaime une fois par an (sauf
reine d'un an), parfois deux
et exceptionnellement plus. A chaque essaimage, la colonie se
divise en deux. Avant le départ, chaque ouvrière remplit
son jabot de miel (le casse-croûte pour le voyage). Le
premier essaim (primaire) d'une colonie part avec la reine mère,
celle-ci étant peu véloce, alourdie par son abdomen
prêt à pondre, fait que cet essaim ne s'éloigne
guère. S'il y en a un deuxième (secondaire), celui-ci
part avec une jeune reine vierge, donc légère et très
véloce; cet essaim a donc tendance à partir vers de
nouveaux horizons, ainsi il est souvent perdu par son propriétaire.
Ces essaims parcourent de grandes distances, ils suivent généralement
le fond des vallées avant de trouver un lieu où élire
domicile. Une colonie avec une reine jeune n'essaime que très
rarement, d'où l'intérêt d'élever des
reines artificiellement et d'effectuer le remplacement des anciennes,
qui sont de moins bonnes pondeuses. Le départ d'un essaim
a lieu entre 11 heures et 14 heures par temps calme et chaud. Pour
moi, la capture d'un essaim avec ma méthode (sur un drap blanc)
a toujours été le top de mon plaisir d'apiculteur
amateur.
Essaim
artificiel. Pour faire des essaims artificiels
afin d'augmenter le nombre de colonies, j'ai pratiqué de deux
façons. 1) Je divisais une bonne colonie en trois
dans des ruchettes six cadres en prenant soin de bien répartir
le couvain, (larves et oeufs, en générale sur un cadre de couvain il y a
des deux, mais il vaut mieux vérifier) et les provisions entre toutes (un pain
de candi en plus ne leur déplaît pas). J'écartais de sa place
la colonie ayant la reine au profit d'une qui n'en avait pas. Je
réduisais l'entrée à 3 cm. Je laissais faire
un mois avant de vérifier l'intérieur et marquer les
nouvelles reines. 2) La méthode suivante consiste
à donner une reine
(en réserve ou achetée) aux colonies qui en sont dépourvues.
Dans les deux cas Il n'est pas nécessaire de déplacer
les colonies. Pour lancer cette opération attendre fin
avril début mai (suivant région, pas avant les lilas
en fleurs).
Déplacement
de ruches peuplées. Avec
plancher grillagé pour éviter l'asphyxie. A
plus de trois kilomètres, pas de problème. Le
soir lorsque les abeilles sont toutes rentrées, fermer l'entrée
et transporter la ruche à son nouvel emplacement. Prendre
soin d'éviter les chocs qui mettraient inévitablement
la colonie en effervescence. A moins de trois kilomètres,
il faut que les abeilles perdent la mémoire de leur emplacement.
Le plus simple est de fermer la ruche le soir et de l'entreposer
dans une cave, au frais et dans le noir (ne pas éclairer
de lampe), cela durant trois jours, le quatrième soir la
transporter à son nouvel emplacement, (après un moment
de repos ouvrir la porte). Cette opération est à faire
toujours au départ de la nuit ce qui donne du temps, le matin,
même très tôt, il y a des problèmes. Les
expérimentés peuvent utiliser l'ammonium le
plus efficace (mais
attention). Il est aussi possible de profiter d'une météo
exécrable qui empêchera les abeilles de sortir (ruche
ouverte) plus de trois jours.Voir autre
méthode dans apiculteur.
Colonies
sauvage. Il
est pratiquement impossible de récupérer une colonie
sauvage, qu'elle soit dans une cavité d'arbre, dans un mur
ou une cheminée. Cependant je fais trois propositions. 1)
Si cette colonie ne dérange personne, il est préférable
de la laisser, de surveiller son essaimage (éventuellement
avec une ruche piège parfumée dans le secteur), de
récupérer et enrucher celui-ci. 2) Plus
laborieux. Fixer un cône de grillage maille de 3 mm sur le
trou par où sortent les abeilles, ainsi elles sortiront et
ne pourront rentrer. Suspendre très prés une ruche
peuplée de un ou deux cadres avec abeilles, couvain et reine,
les autres cadres vides, l'entrée à quelques centimètres
de la pointe du cône. Les abeilles de retour ne pouvant entrer
iront dans la ruche avec reine, elles seront acceptées car
ce sont des butineuses qui arrivent le jabot plein. Avec le temps,
la colonie de l'arbre va s'épuiser et disparaître.
Il restera à colmater l'entrée. 3) Hélas,
si cette colonie est indésirable, attendre octobre si possible
(pour bénéficier de la récolte), en début
de nuit en prenant beaucoup de précautions pour ne pas créer
un incendie, asphyxier au soufre, le lendemain à la hache
ou à la tronçonneuse récupérer le miel.
Je reste à votre écoute pour de plus amples explications.
Agressivité
Voir questions 31 Celle des abeilles, l'apiculteur
lui doit être calme, (s'il ne l'est pas les abeilles ne le
seront pas), où bien, se contrôler, sinon
nos belles ne tarderont pas à le remettre dans le droit chemin. Une colonie peut être (même
très) agressive, de nature cela est rare, je n'ai eu qu'un
cas maximum en 20 ans. Dans ce cas, changer la reine règle
souvent le problème, ou, tout simplement retirer la reine
de cette colonie, les abeilles feront le reste (un élevage). Cependant, il arrive, qu'un changement de reine par élevage
naturel ne change pas l'humeur de la colonie. En 1994 j'avais une colonie
agressive, bien qu'abordable en y mettant les moyens. Je l'ai donné à un copain
en 1995, sur deux éléments Langstroth, depuis dans un bois elle est livré à
elle même, elle a obligatoirement changé de reine plusieurs fois, depuis deux
ans je lui pose une hausse qu'elle rempli, 4 mètres est la distance à
respecter, sinon avertissement, piqûres et attaque. C'est une très bonne colonie,
travailleuse, ne craint ni varroa, ni fourmis, ni la fausse teigne. Ce qui
donne 13 ans avec du tempérament. Lorsqu'une
colonie devient occasionnellement agressive il faut en rechercher
les raisons. Colonie perturbée, manque de nourriture, châtaigniers
en fleurs, relents d'alcool, personne sous certains traitements
médicamenteux. N'oubliez
pas que les abeilles détestent: les
mauvaises odeurs, les parfums corporels ou solvants de toutes sortes,
la réverbération sur les verres de lunettes ou d'objectifs
d'appareils photos, le bruit d'enroulement motorisé des pellicules
photos (vécu), tous les bruits qui font "cr cr cr"
comme celui d'une faux qui coupe de l'herbe (déclenche instantanément
les hostilités), que l'on soit sur la trajectoire de leur
vol au sortir de la ruche: ne jamais passer devant les ruches. L'apiculteur
aborde toujours ses ruches par l'arrière ou le côté. Une
attention toute particulière
L'odeur de cheval met l'agressivité des abeilles à
son comble (ces deux créatures ne font pas bon ménage)
si vous avez les deux, douche et change complet de vêtements
pour aller aux abeilles vous éviteront bien des déboires.
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