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Pour
information:Je
suis à 639 mètres d'haltitude, cette année
2006 j'ai effectué ma première visite du corps de
mes ruches le 20 avril, une seule pourra recevoir une hausse vers
le 1 er mai, les autres environ trois semaines à un mois
plus tard, c'est elles qui commandent. Toutes ont très bien
passé l'hiver, il leur reste plus de 15 kg de miel à
chacune et je n'avais pas nourri. Quelques
indications: Lorsque
l'on débute, il faut prendre le temps de connaître
la vie des abeilles, ne pas vouloir augmenter trop rapidement
le nombre de colonies dans son rucher. Identifier
les capacités mellifères du secteur, sur
2 km de rayon. Recenser
la quantité de ruches existant déjà dans
un rayon de 1,5 kilomètre, une surpopulation
réduit ou anéantit le volume de récolte
de nos avettes, il y a concurrence. Faire le choix du modèle de
ruche que l'on va adopter, il est très compliqué
d'en changer par la suite. Lire quelques bons livres
d'apiculture et visiter d'autres sites
apicoles afin d'avoir un aperçu de ce qui vous
attend. Se procurer une ruche peuplée ou
une ruche neuve que l'on peuple avec un essaim. Une
abeille bien adaptée au pays fait très bien l'affaire,
même si elle n'a pas de race bien définie , de toute
façon au premier changement de reine une pure race devient
métisse. Si l'on est bon bricoleur, construire
ses ruches, son matériel
augmente le loisir, consultez la densité
des bois, le poids est toujours un handicap. Débutez avec
des plateaux à aération
totale, ils sont positifs. Dans une année,
prendre en considération trois périodes. 1)
Début avril à fin juillet : les ouvrières sont
en mesure de réparer une maladresse de l’apiculteur (si besoin
est, élevage d’une reine), période où l’on
peut effectuer une visite approfondie du corps de ruche (nid à
couvain) sans grand risque pour la colonie. 2)
Début août à début
avril de l’année suivante, les ouvrières sont dans
l’impossibilité faire un élevage de reine qui puisse
réussir (plus de mâles). Durant cette période,
il est donc très recommandé de ne pas aller tripoter
dans le corps de ruche, par curiosité, sans raison majeure.
La perte d’une reine, c’est la perte de la colonie (lorsque l’on
en a que quelques unes, ça fait mal). 3)
Avril à fin août, les plus aguerris ont la possibilité
d’introduire une reine fécondée. Cependant une
souche locale et le meilleur gage pour éviter les déboires. Les
maladies sont véhiculées par le commerce des abeilles
sous toutes les formes, et par leurs déplacements. C’est
le cas pour les maladies les plus contagieuses (loques et nosémose)
ainsi que varroas. C’est par l’achat de reines italiennes venant
des États-Unis que j’ai été contaminé. Pour un amateur, un rucher de trois colonies doit être
un minimum, en cas de perte ou de colonie bourdonneuse il y a possibilité
d'intervenir en puisant dans la ou les colonies restantes. A plus
de dix, on quitte le vrai loisir. Une
ruche doit être lourde avec une forte population
et saine. Au printemps de la première année
je préconise de créer une colonie de toutes
pièces dans une ruchette vitrée un cadre,
de surveiller et noter jour après jour toutes les évolutions
et les observations faites, cela permet de bien comprendre
la vie et le fonctionnement d'une colonie d'abeilles
(exemple de journal). Ne pas être trop curieux
en ouvrant et visitant le corps de ruche trop souvent
ce qui perturbe beaucoup la colonie et rend les abeilles
agressives. Sauf cas de problème, deux visites du corps par an doivent suffire,
les autres ouvertures ne nécessitent pas d'intervention
à l'intérieur du corps de ruche qui est
le nid de la colonie, reine, couvain, c'est ici que
se perpétue la vie donc l'existence de la
colonie. Avec les planches de vol peintes, l'eau
de pluie ou de rosée stagne et des abeilles en sont victimes,
pour éviter cela je dispose deux
bouts de ficelle
en matière végétale de 10 centimètres
de long pour drainer l'eau, pour
les maintenir en place je pose dessus une baguette de 5 x 20 mm
de la
largeur du plateau, veiller à ce que ces ficelles ne servent
pas d'échelle à d'autres insectes, ce qui arrive si
elles sont trop longues.
Secteur
à éviter pour implanter des ruches. Ayons
à l'esprit que la zone de butinage la plus favorable est
500 mètres, un kilomètre (maximum) de rayon autour
du rucher, au-delà l'abeille consomme une partie de son butin
en énergie pour le retour à sa ruche. Il est estimé
qu'il faille à nos abeilles environ 20 millions de visites
de fleurs pour obtenir un kilo de miel. Éviter: les grandes étendues d'eau,
les abeilles ne traversent pas. les
vignes, il n'y a rien à butiner, le vignoble c'est la misère
pour les abeilles. les
grandes étendues de maïs . Faire très attention
aux traitements effectués sur les colzas et les semences
de tournesol, afin d'éviter le pépin qu'a subi un
jeune à qui j'avais procuré des ruches peuplées.
Trois ans après ses débuts, il avait 7 colonies, toutes
détruites en une journée par un traitement sur colza.
Pauvre Yannick! Il a abandonné. Les abeilles ont comme
guide la nature, je fais comme elles. Première visite
de printemps à faire entre la floraison et les feuilles des
saules, il vous restera deux semaines avant la pose de la première
hausse, entre cerisiers et lilas en fleurs. Pour limiter l'essaimage, il faut:
1) une souche peu essaimeuse.
2) une reine de deux ans maximum.
3) Au printemps obliger la colonie à construire au moins deux cadres dans le
corps. A la première visite, faite dans de bonnes conditions (température supérieure
à 12-14°) remplacer deux cadres du corps sans couvain par deux cadres avec
feuille de cire gaufrée, on les met juste à côté du couvain (ne pas séparer les
cadres de couvain ce qui provoquerai l'élevage de cellules royales donc l'effet
inverse à celui recherché. Donner une hausse à construire ne freine nullement
l'essaimage.
4) Un nourricement non indispensable au printemps favorise l'essaimage. Pose
des hausses Le meilleur moment
est les cerisiers en fleurs, dés les boutons pour les ruche
les plus peuplées et la fin pour les plus faibles. Fourmis
elles découragent souvent par
leur ténacité, le remède. Vous
trouverez en cliquant dans
ce site qui est sans prétention quelques indications
pour vous éclairer: Pour
une navigation simple utilisez dans index le dessin représentant
la structure du site, chaque rubrique est cliquable. Capture
d'essaim - essaim artificiel - protection des cadres
hors de la ruche - construction d'une ruche - d'une
ruchette etc Regard
sur une visite de ruche. Le
11 mai 2005 lors de mon tour de vélo j’ai eu la chance de
voir deux apiculteurs (monsieur : opérateur, madame: chargée
de l’enfumoir) arriver dans leur rucher (1 ruche) pour ce que j’ai
constaté, une visite de courtoisie. Je m’excuse auprès
de ces gens pour avoir fait le voyeur en m’asseyant sur l’accotement
de la chaussée à une vingtaine de mètres en
surplomb d’eux. Très absorbés par leur tâche
ils ne m’ont pas repéré, j’étais pourtant bien
en vue, c’est ça la concentration. Je les remercie de
cette séance qui m’a permis de relever quelques failles qu’il
vous sera utile de ne pas reproduire. Ruche Dadant 10 cadres
avec hausse, le tout en superbe état. Monsieur travaille
très calmement, madame enfume correctement, elle
a une fâcheuse tendance à chasser d’un coup de main
les abeilles qui virevoltent devant la grille de son masque.
Chose à ne pas faire,
généralement les chassées vont chercher du
renfort, ce n’a pas été
le cas, leurs abeilles sont très calmes et tiennent bien
au cadre, c’est appréciable. Grosse erreur de l’opérateur
: pour regarder le deuxième côté du cadre
qu’il tient, il le fait pivoter
de bas en haut, il en résulte que le miel contenu dans les
alvéoles non operculés coule un peu partout
ce qui peut provoquer l’agitation de la colonie ( ça n’a
pas été le cas avec leurs abeilles très douces)
; dans un rucher plus important le risque est de provoquer un pillage
avec bagarre générale que l’on ne peut plus maîtriser
et fait toujours des dégâts dans les colonies quand
ce n’est pas les voisins qui dérouillent. Pour
voir le deuxième côté on pivote le cadre de
droite à gauche ou l’inverse sur le plan horizontal. A
la fabrication je fais une croix sur une extrémité
de la tête de cadre avec une craie à bois bleue, ce
qui me permet de remettre mes cadres toujours dans le même
sens sans me tromper. Leur
colonie ne comporte que trois cadres d’abeilles,
je n’ai pas pu voir l’état du couvain, dans
ce cas j’aurais mis cette colonie dans une ruchette six cadres durant
trois semaines ou je l’aurais partitionnée à huit
cadres dans leur ruche durant un mois
afin de favoriser l’évolution de la population. Une colonie
se développe plus rapidement dans un espace restreint. Pour
la saison, cette colonie est trop faible pour recevoir la hausse
qui lui a été confiée. Le
couvre cadre était rigide et réversible, un côté
plan et l’autre avait un rebord d’environ deux centimètres
d’épaisseur, ce qui donne un espace très utile pour
les traitements contre varroas . En utilisation normale c’est le
côté plan qui doit être côté colonie,
l’espace de huit millimètres existe entre la tête des
cadres et le haut de la ruche (hélas
il a été mis du mauvais côté,
une colonie forte construirait immédiatement dans cet espace,
il en découlerait une belle galère pour récolter). J’en
profite pour rappeler que tous les traitements doivent être
terminés et retirés avant la pose de la première
hausse (les traitements sont pour les abeilles pas pour les gens
qui mangeront le miel). Le
couvre cadre avait un trou central, celui-ci fut bouché par
une petite plaque de bois trop épaisse, ce
qui fait que le toit en tôle est en équilibre, avec
le vent il occasionnera du bruit qui perturbera la colonie. Un
simple bout de tôle ou de toile aurait fait l’affaire. Leur
comportement m’a plu, s’ils rectifient leurs erreurs ils sont en
bonne voie. Préparer l'hivernage: Pour bien passer l’hiver il faut à nos colonies :
Etre en bonne santé. Les
traitements de lutte contre varroa doivent être terminés avant novembre.
Avoir suffisamment de provisions, avec une bonne réserve de miel les abeilles
feront face au froid.
Des ruches bien isolées par le toit, une plaque de polystyrène extrudé de20 à30
millimètres d’épaisseur est parfaite, été comme hiver.
Nos colonies craignent :
L’humidité due à une aération insuffisante, il en résulte beaucoup de
condensation, terrain favorable au développement des maladies.
Le bruit dérange la grappe, elle se dissocie, s’agite, cela entraîne une sur-consommation,
qui diminue les provisions, encombre l’intestin des abeilles. Par une longue
période d’intempéries les abeilles ne pourront pas faire leur vol de propreté,
elles saliront les cadres de leur déjections devenues trop importantes pour
leur intestin. Un bouillon de culture favorable à toutes les maladies.
Faire le tour de chaque ruche afin de s’assurer que rien ne viendra cogner
contre les parois (branches) ou le toit, (chutes de neige venant de branches
surplombantes). Transvasement:
d'une ruche vers une autre de même dimension. La démarche
est la même que dans le lien si dessus mais sans tapotements,
plus simple, c'est moins sûr, cependant les résultats
sont très bon. faire comme pour la pose d'une hausse sans
grille à reine. La reine montent d'elles même vers
la chaleur qui est en haut pour pondre, si vous mettez la ruche
vide dessous la ruche à transvaser elles ne descendront pas.
Dès que la colonie est bien installée dans la nouvelle
demeure (environ deux semaines) bien enfumer en bas, inverser les
deux éléments sans oublier cette fois ci de mettre
une grille à reine entre les deux. Vingt quatre jours après
la deuxième opération il n'y aura plus de couvain
en haut, vous retirez cet élément et le remplacez
par une hausse. Aucune inquiétude pour le couvain, les
nourrices ne l'abandonnent jamais, dans la mesure où elles
ont la possibilité de l'élever (provisions, et assez
nombreuses pour le couvrir et ainsi maintenir la température
suffisante). Récolte
des hauses. Récolter les hausses avec le moins d'abeilles possible est
un gage de calme dans le rucher. Pour récolter les hausses la pratique la plus courante est d'enfumer l'entrée
de la ruche par deux ou trois coups d'enfumoir pour avertir la colonie. Enlever
le toit, soulever le couvre cadre tout en enfumant, attendre quelques instants
puis enlever le couvre cadre en enfumant pour chasser les abeilles récalcitrantes.
Ne pas laisser remonter les abeilles. Ne pas enfumer par excès ce qui pourrait
transmettre l'odeur au miel. Ou:
On commence par enfumer l'entrée sans exagération; avec le lève cadre on
soulève la hausse par l'arrière, on glisse une cale à l'arrière et un peu de
fumée. On enlève le couvre cadre en enfumant le haut de la hausse de l'arrière
vers l'avant. Les abeilles vont assez rapidement gagner le corps
inférieur, même s'il y a du couvain.
S'il y a du couvain attendre quelques jours.
Après l'opération toujours remettre le couvre cadre le plus rapidement possible
et veiller à ne rien laisser qui puisse attirer les abeilles et ainsi provoquer
un pillage difficile à maîtriser.
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