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JOURNAL
2001
Vous n’aurez pas journellement
de compte rendu, je suis avec la ruchette mais l’ordinateur est à
85 km. 20/04/2002,
Lorsque je rends visite à mon copain
Jojo (il a des abeilles depuis près de 35 ans) pour l’informer
que j’allais lui emprunter (à fond perdu) le cadre que j’avais
mis dans sa ruche en remplacement de celui qui a servi au journal
2001. Il me demande des nouvelles de cet élevage (il n’est
pas internaute), je me fais un plaisir de lui raconter en détail,
il n’en croit pas ses oreilles, il sort le saucisson, le fromage
et un quignon de pain, « c’est la fête ». C’était
ma première tentative de mener un élevage depuis un
seul cadre jusqu’à ce niveau. Les autres fois j’utilisais
en septembre cette petite colonie pour remplacer une reine âgée,
après avoir éliminé celle-ci avec réunion
à la menthe ou à l'eucalyptus. 21/04/2002,
14h30 prélèvement dans une ruche à Jo, le même
propriétaire que l’an dernier, d’un cadre que j’ai mis dans
la « ruchette vitrée un cadre », il possède
beaucoup de couvain operculé, mais peu de très jeunes
larves et d’œufs. Transport à 104 km, altitude : 640m, pour
installer la ruchette sur la fenêtre d’une chambre ; ainsi
je peux surveiller le déroulement de l’élevage: le
soir je la ferme, sans fumée ni protection, et la rentre
à l’intérieur. Nourrissement, avec un verre de sirop
50/50. 22/04/2002,
8h 15 + 10° ouverture, vol d’orientation. Le sirop a été
descendu sur le cadre. 22/04/2002,
21h + 13° elles sont enfin toutes rentrées ( très
belle journée, 18° maxi !) Je constate l’ébauche
de 6 cellules royales (elles ne font pas de détail). Les
ouvrières sont beaucoup sorties dans la journée et
ont rapporté du pollen jaune (pissenlit). Un verre de sirop
pour la nuit. 23/04/2002,
7h30 le sirop a rejoint celui de la veille sur le cadre. Confirmation
de six cellules, population très calme. 24/04/2002,
20h et 17° elles sortent toujours au butinage, pommiers, cerisiers,
pruniers, pissenlit, genêts. Il y a des naissances, il devient
difficile de voir l’évolution des cellules. 25/04/2002,
12h30 je constate au trou de vol quelques butineuses avec un varroa
sur le thorax. Je ferai donc un traitement avant que la prochaine
reine ponde; à ce moment, il ne restera pratiquement
plus de couvain, il sera plus efficace. 28/04/2002,
8h30 - +9°, il y a eu +2° la nuit, les ouvrières
ne sortent pas (les nettoyeuses sortent en premier) les cellules
ne sont pas operculées, il y a encore du couvain ouvert. 28/04/2002,
19h - +16°, elles ne sortent plus, je rentre la ruchette pour
l’observer plus facilement, c’est ma télé !. 29/04/2002,
7h - +9°, 1 cellule operculée. En se reportant à
« de l’œuf à la reine » on estime qu’elles ont
choisi un œuf de 2 jours, ce qui porterait la naissance au 7 mai.
Les trois jours qui viennent (période où la future
reine tisse son cocon) je dois faire très attention aux chocs,
ceux-ci risqueraient de faire tomber la nymphe dans le bas de la
cellule qui serait ainsi perdue. Un puissant bruit de ventilation
inhabituel, une température très élevée,
les vitres sont anormalement chaudes, cela, malgré l’ouverture
de toutes les aérations, la ruchette étant ouverte
à l’extérieur? Cela a duré environ 24 h. S’il
s’agissait d’une montée en température qu’elles n’arriveraient
pas à maîtriser, une partie de la population évacuerait
et ferait la barbe à l’entrée en attendant la baisse
de la température. Auraient-elles découvert le moyen
de se débarrasser du varroa ? J’ai beau chercher je n’en
vois plus sur le thorax des abeilles. J’avais déjà
constaté un comportement semblable en 2001, bien qu’intrigué,
je ne l’avais pas mentionné (à suivre !) 29/04/2002,
20h - +11°, il pleut, je rentre la ruchette, une nouvelle cellule
est operculée (grosse), un verre de sirop. Le premier sirop
distribué a été élaboré en miel,
il est sur le point d’être operculé. 30/04/2202,
7h - +2°, le soleil se montre, rien de nouveau. 20 h 30 +16°. 01/05/2002,
7h - +11°, il pleut, un verre de sirop pour les occuper. 2 cellules
supplémentaires operculées et deux abandonnées
(elles ont jugé que 4 suffisaient. Ainsi les naissances seront
étalées 7, 8 et 9 mai, c’est leur assurance pour avoir
avec certitude une reine. Certes, la première à naître
va détruire les cellules de ses rivales. Attendons la naissance. 06/05/2002,
samedi et dimanche elles sont restées seules, je remonte
tôt pour voir. 7 h 30 + 4°, il y a eu 0 dans la nuit,
rien de nouveau chez mon petit monde. Un très grand nombre
de naissances ont eu lieu, il y a deux couches d’abeilles de chaque
côté du cadre. La ruchette est comble, il y règne
un très grand calme, serait-ce l’imminence d’un événement
important? 06/05/2002,
19 h +12°, personne ne sort et ne rentre, je ferme et rentre
ma « télé ». La première cellule
est ouverte, après 40 minute d’observation, je découvre
la belle (elle est très mince, la demoiselle) elle rode autour
de la seconde cellule (la plus grosse d’une forme parfaite, c’est
ma préférée, comme toujours je m’interdis d’intervenir,
c’est leur affaire) la locataire me semble très protégée
par des ouvrières, suite demain. 07/05/2002,
7h + 4°, les cellules 3 et 4 sont détruites, la 2 demeure
intacte et recouverte d’abeilles, à suivre. 07/05/2002,
21h15 +14°. Je trouve une reine morte devant l’entrée,
évacuée par les nettoyeuses. La cellule 2 est ouverte.
Qui a survécu? Mystère! Je leur donne un verre de
sirop. Après 10 minute je trouve la titulaire de cette famille.
Le temps que j’ai mis pour la découvrir peut paraître
très long, cela tient à ce que, de suite après
la naissance, elle est très fine. Dans une ruchette 1 cadre
très peuplée c’est plus difficile que sur un cadre
que l’on sort d’une ruche où beaucoup d’abeilles s’envolent,
par contre je dispose de tout le temps que je veux. 08/05/2002,
7h + 8°. 2 minutes et je trouve la reine. Dans la journée,
il y a une bonne activité avec retour de beaucoup de pollen
de toutes les couleurs. Elles peinent, la ruchette est sur une fenêtre
à 6 mètres du sol. Chaque soir je vérifie la
présence de la reine. Il serait regrettable qu’elle ne rentre
pas de son voyage de noce (accident de circulation). Il arrive que
les oiseaux soient de fins gourmets. 12/05/202
Il n’y a plus de couvain d’ouvrières. 14/05/202
Il y avait 5 alvéoles de couvain de mâle, elles sont
ouvertes. La population pour un cadre est trop importante, je ne
trouve pas la reine, toujours pas de ponte. Je vais attendre deux
jours et je transfèrerai ce cadre dans une ruchette 6 cadres
où la population se répartira mieux. 16/05/2002
15h je transfère avec dans le nourrisseur un pain de candi.
Elles sont d’une douceur exemplaire. Au début de l’élevage
la plupart des abeilles étaient à abdomen jaune (italienne),
maintenant ce n’est pratiquement que des grises (caucasienne). 17/05/2002
Très belle journée, le gain de place a déclenché
une grande ardeur au butinage (6h/21h), elles sont dans les cotonéasters
par centaines, une plante qu’elles adorent lorsqu’elle est en fleurs. Depuis,
une période de mauvais temps sévit, je ne peux pas
vérifier s’il y a ponte. 29/05/2002
11h30 17° et un rayon de soleil. J’ouvre, le pain de candi
est à moitié. Je trouve de suite sa majesté,
je la marque (jaune pour 02). Elle a pondu sur presque la totalité
de son cadre et les ¾ de ce couvain sont operculés,
les deux cadres de part et d’autre sont construits sur la face contiguë.
Je lui ai donné un cadre à lécher devant la
ruchette, les abeilles le délaissent pour aller sur les cotonéasters. 12/06/2002
La colonie et sur 4 cadres, avec une ardeur au travail belle a voir,
c'est magnifique! 06/07/2002 Après
une absence de trois semaines, je fais une petite visite. Résultat,
les six cadres de la ruchette sont tous complets avec 2/3 couvain
et 1/3 provision. Elles commençaient à remplir de
partout, je les installe donc dans une ruche dix cadres Dadant que
j’ai dû emprunter. Sa majesté a pris de l’embonpoint,
elle, qui était chétive au départ. Moi qui
n’aurais pas choisi cette cellule royale, j’ai bien fait de leur
laisser la décision, les abeilles, elles, savaient qu’elles
auraient une bonne pondeuse. 18/07/2002
J’équipe la ruche d’un
fond à aération totale (c’est mon premier essai),
je constate que le neuvième cadre est presque terminé
et le dixième est juste commencé. De la fenêtre
où elle était, je la déplace à côté
de celle du journal 2001 (pas de problème, à 22h,
je la mets dans la voiture et je pars seul avec « mes filles
» pour un voyage de 35 km). Là, je constate que mes
supports de forme ronde ne vont pas pour les fonds à aération
totale; le lendemain, j’ai donc fait une modification: avec du fer
en T de 35mm, j’ai fabriqué un support carré de 431
mm de côté. Ce
déplacement a été lourd de conséquence,
la majorité des butineuses ne sont pas rentrées à
leur ruche, d’où chute importante de population ce qui a
entraîné l’arrêt de l’évolution de cette
colonie. J'ai
ainsi vérifier ce que j'avais déja présenti
ultérieurement, et modifier déplacement
de ruches.
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