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Deux histoires de voisinage que j'ai vécues.
Mon premier rucher était à 35km de ma maison de campagne, ce qui m'obligeait à de nombreux allers et retours. Mon proche voisin a une peur bleue des insectes dit piqueurs. Sa maison est séparée de la mienne par son jardin (20 mètres), le pré qui entoure les deux maisons et le jardin sont sa propriété.
Un jour, il me tint ce langage:
- "Ça te fait trop courir d'aller voir tes abeilles, si tu les mettais dans mon pré, tu serais à côté.
- Tu es brave, je te remercie, mais toi tu crains mes copines.
- Tu essaies et si cela ne va pas tu les enlèveras."
Ainsi fut fait et a duré 15 ans sans aucune piqûre. Par contre il a été mordu par les deux chiens du fermier qui utilise les champs. Cela donne à réfléchir. Moi, je crains plus les chiens (13 morsures) que les piqûres d'abeilles. Je n'ai pas réussi à emmener ce voisin au rucher, son frère oui, il avait perdu son rucher (ruche en paille à calotte) en 1959/60, je lui ai donné deux ruches peuplées, il les a toujours, très heureux de leur compagnie.
Autre histoire de voisinage.
La maison attenante au verger où était mon premier rucher était occupée les week-end par deux femmes avec deux filles et un garçon. Bien qu'en bons termes les allusions aux risques de piqûres par les abeilles existaient. Une année la récolte de groseilles étant trop importante, je propose aux voisines de venir le dimanche suivant en cueillir.
Le dimanche suivant lorsque j'arrive, que vois-je? Les cinq personnes en maillot de bain, deux pièces pour les dames, qui tranquillement récoltaient les groseilles. Que dire, que faire? Sans créer une panique que les abeilles auraient immédiatement perçue et sanctionnée. J'ai donc fait comme si rien n'était. La surprise ne s'arrête pas là, en allant des unes aux autres leur dire bonjour je constate q'une des adultes était tranquillement pour son confort assise sur le coin d'une planche de vol (par la suite elle a participé à un marquage de reine).
Ma réaction:
"-Tu gènes mes abeilles dans leur travail pour rentrer à leur ruche, elles sont obligées de faire un détour.
-Ha! je vais me déplacer."
Je suis resté et ai attendu la fin de la récolte avant de leur commenter les évènements.
Réponse: "C'est vrai ,nous n'y avions pas pensé, elles ne sont pas méchantes, ça c'est bien passé."
Cela, parmi dix ruches fortes.
A éviter. Je ne vous dis pas comme j'étais à l'aise.
Réaction de mon épouse qui m'accompagnait toujours au rucher: C'est incroyable, elles sont comme leur maître, tes abeilles apprécient la chair fraîche.
Ma conclusion d'apiculteur: une telle situation ne figurant pas dans la mémoire héréditaire des abeilles, elles en ont conclu, dans le doute abstenons-nous (la vérité est qu'il y avait une forte miellée, et, dans ce cas les abeilles ne sont pas agressives, elles ont autre chose à faire, elles n'ont pas senti la colonie menacée.)

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